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Vicomtes de Saint-Nazaire

  • Les vicomtes de Saint-Nazaire, barons de Marcein, 1660-1790

    Généalogie des vicomtes de Saint-Nazaire, barons de Marcein; 1660-1790

     
    à Partir de 1660 la vicomté de Saint-Nazaire et la baronnie de Marcein sont réunies en une seule seigneurie.

     


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    Famille de Carné

    Famille maintenue noble d'ancienne extraction lors de la réformation de noblesse par arrêt du 01.07.1669 (Bibliothèque Municipale de Rennes, Ms. 504 et 505). Plusieurs branches subsistantes, dont une ayant fait ses preuves en mai 1933 à l'A.N.F.

     

    D'or à deux fasces de gueules. Devise : PLUTOT ROMPRE QUE PLIER ! Cri : SAINT JEHAN !

     

     

    VI° Jean-Urbain de Carné, chevalier, comte de Carné, marquis de Cohignac, baron de Marsaint,chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, maître d'hôtel héréditaire en Bretagne, co-vicomte de Saint-Nazaire par achat de sa part à  Louis, baron d’Avaugour le 2 octobre 1669, puis vicomte de Saint-Nazaire par achat de sa part à Yolande de Goulaine, co-vicomtesse de Saint-Nazaire pour la somme de 100.000 livres en 1690 ; né vers 1618, décédé le 2 avril 1674 suite à un guet-apens ordonné par le comte de Chapelle, gouverneur du Croisic, sur la route de Pornichet au retour du Pouliguen, son cousin Jean de Kernezne, comte de La Roche, fut tué en même temps que lui et inhumé avec lui en l'église de Saint-Nazaire, (son cœur fut déposé en l’église de Beric), (ce guet-apens aurait été ordonné dit-on par Pierre Bonnier, écuyer, seigneur de la Chapelle-Launay, qui fut nommé gouverneur des villes de Guérande, du Croisic, et de Saint-Nazaire en 1678, époux de Louise de Kerpoisson, dame de Trevengat, de la châtellenie d'Ust, de Saint-André, de Cleuz-Siriac et du fief du Bois-Savary, au nom de qui il rendit l'aveu au Roi le 3 mai 1679) ; marié vers 1650 à Claude Le Nobletz, fille de René-Jean Le Nobletz, seigneur de Lescuset de Marie-Agnès de Kerlec'h, dame de Lanhala ;  d'où :

    1° Jean-Toussaint, qui suit ;

    2° Louis-François, né en 1660, décédé en 1668 ;

    3° Anne-Roberte-Michèle, baptisée le 24 février 1664 à Berric.

     

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    (Armorial général de 1696)

    VII° Jean-Toussain de Carné, chevalier, baron de Marsaint, vicomte de Saint-Nazaire, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, né le 1er novembre 1653 à Scaër, échappa de peu à la mort lors du guet-apens où fut assassiné son père, décédé le 18 novembre 1684 à Cohignac, marié en 1670 à Jeanne-Nicole Huart, dame de Bœuvre, baptisée à Rennes le 22 mai 1653, décédée en 1732, fille de François Huart, chevalier, seigneur de Boeuvre, et de Renée Pétau, (elle fit enregistrer ses armes et celles de sont époux à l'armorial général de 1696), d'où :

    1° Perrine-François de Carné, à partir de 1697, co-vicomtesse, puis vicomtesse de Saint-Nazaire, co-baronne puis baronne de Marcein, en l'hommage de laquelle fut baptisée la cloche de l'église Saint-Nazaire, dont elle fut la marraine, fut baptisée " Françoise ", le 13 décembre 1724 ; décédée le 16 février 1754, inhumée en l'église Saint Etienne à Rennes, marié à Rennes le 21 décembre 1709 à Joseph du Boisbaudry, chevalier, comte de Langan, conseiller au parlement de Bretagne, né le 9 décembre 1669 à Rennes, décédé le 15 février 1730, d'où :

    A° un fils né vers 1712, mort jeune.

     

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    2° Anne-Aimée de Carné, à partir de 1697, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, co-baronne de Marcein, née en 1679, décédée en 1706, mariée le 27 mai 1704 à Messac, chapelle de Boeuvres, à Jean-Baptiste de Chertemps de Seuil, chevalier, né le 28 mai 1667, décédé le 7 mai 1710 à Rennes, inhumé en la cathédrale le jour suivant ; président à mortier au Parlement de Bretagne, d'où :

    A° Pierre de Chertemps, Co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein 1705-1711.

     

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    3° Pierre-François, marquis de Carné, décédé en 1694, sans postérité.

    4° Toussaint, vicomte de Saint-Nazaire, baron de Marcein, décédé en 1697, sans postérité, ses droits et biens passent à ses deux sœurs.

     

    La vicomté de Saint-Nazaire et la baronnie de Marcein passèrent alors aux cousins germains maternels de Perrine et d'Anne-Aimée de Carnée. Cependant la baronnie fut réclamée par une autre branche de la famille de Carné, en vertu du droit lignager alors en vigueur en France, mais elle en fut déboutée de ses réclamations, car le droit nobiliaire breton avait des particularités différentes à celles du royaume de France. Cela n'empêcha pas la branche réclamante d'assumer le nom de Marcein

     
    Afin de comprendre comment la vicomté de Saint-Nazaire et la baronnie de Marcein passèrent aux familles Camus de Pontcarré et Bonin de Villebouquais, nous publions ici un extrait de la généalogie de la famille Extrait de la généalogie de la famille Huart de Boeuvre
     
     
    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,de carné,baron de marceinFamille Huart de Boeuvre
     
    Famille de parlementaires, anoblie en 1513, maintenue en 1669, éteinte en 1731.
     
    Armes : D'argent au corbeau de sable, becqué et membré d'azur.
     
     
     
     
    I° François Hurat, écuyer, seigneur de Boeuvre, né le 10 août 1618 à Rennes, décédé dans cette même ville le 4 février 1679, (inhumé le 5 février en la paroisse Saint-Aubin), marié le 1er juin 1648 à Renée Petau, décédée à Rennes le 19 juillet 1665, fille de Nicolas Petau, et d'Anne Abot, d'où :
     
     
    1° Gervais-François, né à Renne le 13 août 1651, décédé en cette même ville le 18 janvier 1675, sans alliance ;
    2° Jeanne-Nicole, dame de Boeuvre, baptisée à Rennes le 22 mai 1653, épouse de Jean-Toussain de Carné, chevalier, vicomte de Saint-Nazaire, baron de Marsain, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel ; (voyez généalogie de Carné qui précède)
    3° Françoise, baptisée à Rennes le 14 août 1654 ;
    4° Péronne, baptisée le 10 juillet 1658 ;
    5° Claude-Renée, née le 21 novembre 1661, mariée le 24 novembre 1685 avec Alain Bonin, de La Villebouquais, chevalier (1661-1721), d'où postérité (voyez généalogie Bonin de La Villebouquais qui suit) ;
    6° Pierre-François, baptisé le 6 juin 1660, mort jeune.
    7° Jacques, écuyer, seigneur de Boeuvre, baptisé le 28 juin 1663, mort à rennes le 23 décembre 1691, marié le 21 juin 1689 à Françoise Ferret, (13 mai 1653 – 13 mars 1733), d'où : 
    A° Françoise-Perrine Huart, dame de Boeuvres, née le 15 avril 1690 à Rennes, décédée le 28 juin 1751 à Rennes, mariée le 4 août 1710 à Mordelles (35), avec Jacques-Claude Raoul, chevalier, seigneur de La Guibourgère et de Château-d'Erech, conseiller au Parlement de Bretagne, d'où une fille unique :
    a° Louise-Françoise Raoul, dame de La Guibourgère en Teille, de Boeuvres en Messac, et de Château-d'Erech en Questembert, par héritage maternelle co-vicomtesse de Saint-Nazaire, née à Rennes en 1712, née le 13 mars 1712 à Rennes, décédée au château de Boeuvres le 6 décembre 1784, épouse de Jean-Baptiste-Elis Camus de Pontcarré, (voyez généalogie Camus de Pontcarré qui suit). 
     
    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,de carné,baron de marceinRaoul de La Guibourgère : Famille maintenue noble d'ancienne extraction en qualité de Chevalier lors de la réformation de noblesse par arrêt du 11.10.1668 (B.M. Rennes, Ms. 504 et 505).
     
    De sable au poisson d'argent en fasce, accompagné de quatre annelets du même, 3 et 1.
     
     
    I° Jacques-Claude Raoul, chevalier, seigneur de La Guibourgère et de Château-d'Erech, conseiller au Parlement de Bretagne, marié le 4 août 1710 à Mordelles (35), avec Françoise-Perrine Huart, dame de Boeuvres, née le 15 avril 1690 à Rennes, décédée le 28 juin 1751 à Rennes, d'où une fille unique :
    II° Louise-Françoise Raoul, dame de La Guibourgère en Teille, de Boeuvres en Messac, et de Château-d'Erech en Questembert, par héritage maternelle co-vicomtesse de Saint-Nazaire, née à Rennes en 1712, née le 13 mars 1712 à Rennes, décédée au château de Boeuvres le 6 décembre 1784, épouse de Jean-Baptiste-Elis Camus de Pontcarré, (voyez généalogie Camus de Pontcarré qui suit). 
     
     
     

    Bonin de Villebouquais
     
    La famille Bonin de Villebouquais est originaire de Bourges où elle est connue depuis l’an 1485, avec Regnault Bonin, né en 1485, époux de Marie Therry, sa noblesse remonte à Pierre Bonin, vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,de carné,baron de marceinseigneur de Courpoy, décédé en 1505, anobli par Charles VII en 1493 ; elle s’établit en Bretagne par la seconde union de Pierre-Charles Bonin, écuyer, seigneur de Courpoy, le 16 février 1571 avec Gilette de Quelen, dame de La Villebouquais et de Trégandeuc, fille de Pierre de Quelen, chevalier, seigneur du Plessix-Monteville, et de Madeleine de Trégaranteuc, dame de Trégandeuc. 
     
     
    D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois têtes de femme d'argent tressées d'or. 
     
     
     
     
    I° Alain Bonin de La Villebouquais, chevalier, né en 1661, décédé en 1721, marié le 24 novembre1685 à Claude-Renée Huart de Boeuvre, née le 21 novembre 1661, fille de François Huart, et de Renée Petau, d’où :
    1° Alain-Jacques-René, qui suit ;
    2° Françoise-Renée Bonin de La Villebouquais, née en 1687, décédée en 1706, mariée à Guégon (56) le 27 juillet 1706 avec Georges-Jean de Talhouët, comte de Brignac, né en 1680, décédé en 1738.
    II° Alain-Jacques-René Bonin de La Villebouquais, chevalier, né le 10 septembre 1686, décédé le 3 août 1745, marié en première noce le 4 septembre 1710 à Marie-Rose de La Bigottière de Perchambault, décédée le 25 décembre 1722 ; en seconde noce en 1724 à Jeanne-Françoise Bertho de La Ville-Josse, d'une très ancienne famille de Saint-Nazaire, (1693- Lamballe 15 mai 1771) ; d’où : 
    du premier lit :
    1° René-Jean, qui suit ;
    du second lit :
    2° Charles, né en 1725 à Lamballe, décédé le 5 mars 1774, marié le 20 avril 1762 à Renée-Marie-Michelle de La Guerrande, décédée le 29 juillet 1741, d’où :
    A° Jeanne-Marie-Rose, née 1763, mariée le 1er juillet 1780 à Marie-Joseph-Constant-Faustin de Saint-Méloir, baptisé le 16 février 1755, décédé le 17 novembre 1834à Dinan, d'où postérité.
    3° Reine-Julienne, née en 1727, mariée le 22 novembre 1757 à Pluduno (22) avec Mathurin-Pierre-Jean Poulain de Mauny, né le 29 juillet 1713 ;
    4° Marie-Anne-Rose, née en 1731, décédée le 5 juillet 1783 à Lamballe, mariée à Lamballe le 2 juillet 1765 avec Jean-François-Toussaint Gesril du Papeu, née en 1715, décédé le 30 octobre 1771, d'où postérité.
    III° René-Jean Bonin de La Villebouquais, écuyer, comte de La Villebouquais, devient en 1754 co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein du fait de sa grand-mère Claude-Renée Huart, né le 28 novembre 1712 à Rennes, décédé le 7 février 1769 à Guegon, conseiller au parlement de Bretagne, fit édifié vers 1750 par Hyppolyte de Rilhac (ou Brilhac), prêtre et architecte le château de Trégranteur ; marié le 23 aout 1740 à Guitté (22) avec Françoise de Saint-Pern-Ligouyer, née à Paris le 2 septembre 1720, décédée à Guégon le 26 mai 1787, d’où :
    1° Bertrand-Jean-Marie, qui suit ;
    2° Françoise-Judith, ( 10 aout 1742 – 16 octobre 1795) ;
    3° Charles Marie, (3 juin1744 – 11 octobre 1781) ;
    4° Bonaventure-Esprit, (3 juin 1745 – 28 novembre 1787) ;
    5° Renée-Agathe, née le 24 août 1748 ;
    6° Charles-René, (1749 - 1810) ;
    7° Aimée-Gillette, née le 7 novembre 1752 ;
    8° Agathe-Jeanne-Marie, (11 avril 1757 – 22 novembre 1783) ;
    9° Scholastique, née le 27 juillet1763, décédée le 1er janvier 1863, mariée le 11 novembre 1800 à Claude-Marie-Joseph Bernard de La Gâtinais, (30 novembre 1747 – 6 avril 1814) d'où postérité.
    IV° Bertrand-Jean-Marie Bonin de La Villebouquais, écuyer, comte de La Villebouquais, co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein, né le 15 août à Rennes 1741, décédé le 20 mars 1812 en cette même ville, marié à Rennes le 9 février 1774 avec Marie-Anne- Jeanne-Constance du Plessis Mauron de Grenédan, née à Rennes le 26 août 1756, décédée le 22 janvier 1842 à Rennes, fille de Jean-Baptiste-Claude-Marie du Plessis-Mauron vicomte de Grenedan, et d’Anne-Jeanne-Marie de Saint-Pern, d’où :
    1° Emilie, née en 1774, décédée en 1828 ;
    2° Aimée-Louise-Marie née le 3 mai 1780 à Rennes, décédée en cette même ville le 30 mars 1861, mariée le 14 juillet 1808 à Constant-Hippolyte de Poulpiquet du Halgouët, né le 5 juin 1772 à Nantes, décédé le 30 juin 1819 en cette même ville, d'où postérité ;
    3° Anne-Marie-Bonnaventure, née en 1784, décédée en 1852, mariée en 1812 à Joseph-Auguste-Maximilien-Claude Barbier de Lescoët, né en 1782, décédé en 1866 ;
    4° Scholastique-Louise-Marie-Lise, né le 12 octobre 1787, décédé le 13 juin 1840.
     
     
     
     
     
     
    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,donges,couësme,de carné,baron de marcein,de goulaine,d'avaugourFamille Camus de Pontcarré de La Guibourgère
     
     
    Famille connue depuis la fin du 15e siècle, avec Nicolas Camus, écuyer, seigneur de Marcilly, capitaine et maire d'Auxonne, éteinte au 19e.
     
     
     
    D'azur à trois croissants d'argent, accompagnés d'une étoile d'or en abîme.
     
     
     
     
     
     
    I° Jean-Baptiste-Elis Camus de Pontcarré, (Paris 20 mars 1702, baptisé le 21 – Paris 22 mars 1775) écuyer, seigneur de Viarmes,   maître des requêtes le 17 mai 1726, prévôt des bourgeois de Paris puis intendant de Bretagne en 1734, marié : 1° le 1er décembre 1731 à Geneviève Paulnier de La Bucaille, décédée en 1734 ; 2° le 20 février 1736 à Rennes avec Louise-Françoise Raoul, dame de La Guibourgère en Teille, de Boeuvres en Messac, et de Château-d'Erech en Questembert, co-vicomtesse de Saint-Nazaire et co-baronne de Marcein, née à Rennes en 1712, née le 13 mars 1712 à Rennes, décédée au château de Boeuvres le 6 décembre 1784, fille unique de Jacques-Claude Raoul, chevalier, seigneur de La Guibourgère et de Château-d'Erech, conseiller au Parlement de Bretagne, et de Françoise-Perrine Huart, dame de Boeuvres, qui transmit à sa fille ses droit sur la vicomté de Saint-Nazaire, d'où :
    1° Louis-Jean-Népomucène-François-Marie, qui suit ;
    2° Elie-Pierre Camus de Pontcarré, dit le marquis de Pontcarré, né à Rennes le 13 février 1746,  émigré à Londres à la Révolution, où il décéda le 6 janvier 1810, Premier président du parlement de Normandie, époux de sa cousine germaine Angélique-Elisabeth Camus de Pontcarré, puis en 1769 de Madeleine-Charlotte-Félicité-Provence des Gallois de La Tour, et enfin, le 23 avril 1769, Versailles, de Marie-Paule de Vienne ; d'où :
    du second
    A° Antoinette-Louise-Marie, née le 22 juin 1786 à Rouen, mariée le 7 septembre 1813 avec Jules Frédéric de Pontoi, (Rotterdam, 21 janvier 1777 - 19 avril 1822, Paris) ;
    du troisième lit : 
    B° Charles, (1772-1860), époux d'Adélaïde-Renée-Emilie de La Farge, (1778-1855), d'où postérité ;
    C° Louise-Charlotte-Aglaé, (1776-1843), mariée le 21 juin 1810 avec Etienne-Jean-François-Charles d'Aligre, (1770-1847).
    3° Anne-Françoise, qui ne vécu que du 10 au 18 septembre 1738 à Rennes ;
    4° François-Geffroy, (Rennes 16 juin 1737 – Rennes 18 octobre 1740) ;
    5° Nicolas-Vincent, (Rennes 2 août 1748 – Rennes 5 décembre 1748).
     
     
    II° Louis-Jean-François-Népomucène-Marie Camus de La Guibourgère, co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein, (Gueriff fait une erreur en le pensant co-vicomte avec un frère en raison de la multiplicité de ses prénoms), né à Rennes le 22 août 1746, filleul du duc de Penthièvre, conseiller en la grande chambre du Parlement de Paris, guillotiné à Paris le 30 avril 1794, il laissa deux enfants de Marie sa liaison avec Marie Thunot dite Trévigny. Un jugement du Tribunal civil du 3e arrondissement de Paris en date du 8 vendémiaire an IV (30 septembre 1795), rendu par Hemery, président, Berthereau et Guyet, juges, dans le cadre d'une demande de reconnaissance de paternité, indique que les enfants étaient nés hors mariage, l’aînée étant déclarée comme fille du Louis Germain, époux de sa mère, et le fils sans père, mais que feu Louis-Jean-François-Népomucène-Marie Camus de La Guibourgère avait laissé deux lettres adressées à sa famille et à un ami dans lesquelles il reconnaissait la paternité des deux enfants, le tribunal avait alors ordonné la rectification des actes de naissance afin d'y inscrire le nom du père légitime, ce qui leur permit de bénéficier de la succession de leur père. Ces deux enfants comme des bâtards légitimés par leurs parentés, étaient :
    1° Alexandrine-Louise Camus de La Guibourgère,(Paris le 10 mai 1791 – Lesmaës en Plestin, 3 octobre 1859), mariée le 24 mars 1813 à Josué-Alexis Augé, né à Passy (aujourd'hui 16e arrondissement de Paris), le 12 février 1787, décédé à Paris le 2 août 1850, notaire royal, conseiller d'arrondissement de la Seine, maire de Passy, de 1815 à 1830, chevalier de la Légion d'honneur, anobli le 30 juin 1830, d'où postérité ;
    2° Alexandre-Prosper, dit le comte de La Guibourgère (Paris le 17 février 1793 - château de La Guibourgère à Teille (44) le 7 janvier 1853), maire de Teille, conseiller général et représentant du peuple à l'Assemblée constituante de 1848, puis à l'Assemblée législative. Roturier du fait de sa naissance illégitime, il dut faire face à différents procès et attaques de la part de ses cousins pour usurpation de titre nobiliaire et pour emploi des armes familiale sans brisure de bâtardise. Il obtint de faire légitimer ses droits par les roi Charles X. Députe royaliste de la Loire-Inférieure en 1848, il avait épousé Fanny-Françoise de Kerouartz, née à Lesneven en 1806, décédée à Rennes le 14 juin 1849, fille de Louis-Marie-Joseph comte de Kerouartz, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, et d'Aimée-Marie-Jeanne Miorcec de Kerdanet, d'où postérité.
     
    La famille Le Camus de La Guibourgère resta jusqu'au  début du 20e siècle propriétaire terrienne à Saint Nazaire. En 1850 elle conservait notamment les moulins de Cran, Moidé, et du Pé, et les  restes du château de Marcein transformés en métairie.
  • Les seigneur et barons de Marcein, 1365-1660

    Genealogie des seigneurs, puis barons, de Marcein, 1365-1660 :

     

     

    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,donges,couësme,de carné,de goulaine,d'avaugourFamille de Cleuz, seigneur de Marcein

    (Olim : de Marzein avant 1500)

     

    Famille chevaleresque maintenue aux réformations et montres de 1426 à 1536.

    D‘argent à trois coqs de sable.

     

     

    I° Pierre de Cleuz, vivant en 1365, seigneur de Marcein, époux Marguerite Le Vayer, dame du Gage, d’où :

    II° Jean de Cleuz, seigneur de Marcein, rendit aveux pour sa baronnie devant le Duc de Bretagne en 1392, d’où :

    1° Jean, maître d’hôtel de la duchesse Ysabeau d’Ecosse en 1457, d’où postérité marquis du Gage et comtes de Guengat qui portent : Emanché d’or et de gueules de six pièces ;

    2° Perrine, dame de Marcein, qui suit.

    III° Perrine de Cleuz, dame de Marcein, mariée en 1427 à Thibault de Malor, décédé en 1479, (voyez généalogie de Malor qui suit).

     

     

    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,donges,couësme,de carné,de goulaine,d'avaugourFamille de Malor

    Famille chevaleresque 

     

    Écartelé : aux 1 & 4 vairé d‘or et d‘azur ; aux 2 & 3 de gueules plein.

     

     

     

    I° Jean de Malor, fit partie de l’ambassade qui alla chercher Jeanne de Navarre, pour épouser le duc Jean IV de Bretagne en 1386, père de :

    II° Thibault de Malor, décédé en 1479, marié en 1427 à Perrine, dame de Marcein, d’où :

    III° Jacques de Malor, marié en 1444 à Anne Anger, fille de Jean Anger, seigneur de Chateau-Thébaud, et de Marie Couppu, dame de Coupuaye, d’où :

    1° Jeanne, décédée en 1476 ;

    2° Guillemette, dame de Desmellen et de Marcein, décédée en 1507, épousa le 19 octobre 1498 Jean II de Rohan, chevalier, seigneur de Trégalet et de Henleix, décédé en 1517, (voyez généalogie de Rohan qui suit).

     


    vicomte de saint-nazaire,bonin de villebouquais,camus de pontcarré de guibougère,donges,couësme,de carné,baron de marcein,de goulaine,d'avaugour 
    Famille de Rohan-(Polduc ou Pouldu)

    Famille maintenue noble d'ancienne extraction en qualité de Chevalier lors de la réformation de noblesse par arrêt du 20 janvier 1669, (B.M. Rennes, Ms. 504 et 505).

     

    De gueules à neuf macles d'or, 3, 3 et 3.

     

     

    I° Jean II de Rohan, chevalier, seigneur de Trégalet et de Henleix, décédé en 1517, lieutenant d'une compagnie de 50 hommes d'armes sous le commandement du Maréchal de Rieux, capitaine de la ville de Dinan, (il dissipa la plupart de ses biens et sa descendance eut bien du mal à tenir son rang), épousa en première noce le 19 octobre 1498 Guillemette de Malor, dame de Desmellen et de Marzein, décédée en 1507, fille de Jacques de Malor, seigneur de Marzein, et d’Anne Auger ; en seconde noce Françoise Laurens, fille d’Olivier Laurens, seigneur de Launay, et de Jeanne Thomelin, veuve d’Yves Loret, seigneur du Poulduc, d’où :

    du premier lit : 

    1° Gilette, dame de Desmellen et de Marcein, épousa le 6 janvier 1511, mariage organisé en 1506 par Anne de Bretagne qui éleva la seigneurie de Marcein au rang de baronnie, Marc-Pierre de Carné, chevalier, seigneur de Marcein du chef de sa première femme, devenu baron de Marcein par lettres de la duchesse Anne, gouverneur de Brest, né vers 1494, décédé le 15 juin 1553 à Brest, seigneur de la Boire, la Salle, la Larnière, la Touche-Carné, Prassay, le Castiller et Quéhélec, le tout en Sérent, recensé lors de la réformation de 1536, capitaine général de l'arrière-ban de Vannes en 1535, gouverneur de Guérande le 25 août 1536, gouverneur de Brest, député des Etats de Bretagne vers le Roi de France en 1538, grand Panetier de la reine Claude de France, chambellan du Roi de France François Ier, chanson du Grand Dauphin François, futur Roi de France, grand veneur de Bretagne et Grand maître des Eaux, Bois et Forêts de Bretagne, par lettres du 30 octobre 1548, données par Henri II, roi de France, après le décès de Louis du Perreau, d’où postérité (voyez généalogie de Carné qui suit) ;

    du second lit :

    2° Tristan, chevalier, seigneur de Henleix et de Polduc, décédé en 1561, resta sans biens par la dissipation de ses père et mère, marié en 1523 à Adelice ou Alix de Bréhant, d’où postérité des seigneurs de Heinlex ;

    3° Ponceau, marié en 1514 à Madeleine Boissot ;

    4° Jeanne, mariée le 15 août 1526 à Pierre Ermar, seigneur de Coëtdolo

    5° Sulpice. 

     

     

     


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    Famille de Carné

    Famille maintenue noble d'ancienne extraction lors de la réformation de noblesse par arrêt du 01.07.1669 (Bibliothèque Municipale de Rennes, Ms. 504 et 505). Plusieurs branches subsistantes, dont une ayant fait ses preuves en mai 1933 à l'A.N.F.

     

    D'or à deux fasces de gueules. Devise : PLUTOT ROMPRE QUE PLIER ! Cri : SAINT JEHAN !

     

     

    I° Marc-Pierre de Carné, chevalier, seigneur de Marcein du chef de sa première femme, baron de Marcein par lettres de la duchesse Anne, gouverneur de Brest, né vers 1494, décédé le 15 juin 1553 à Brest, seigneur de la Boire, la Salle, la Larnière, la Touche-Carné, Prassay, le Castiller et Quéhélec, le tout en Sérent, recensé lors de la réformation de 1536, maître d'hôtel héréditaire de Bretagne, capitaine général de l'arrière-ban de Vannes en 1535, gouverneur de Guérande le 25 août 1536, gouverneur de Brest, député de Etats de Bretagne vers le Roi de France en 1538, grand panetier de la reine Claude de France, chambellan du Roi de France François Ier, chanson du Grand Dauphin François, futur Roi de France, grand veneur de Bretagne et Grand maître des Eaux, Bois et Forêts de Bretagne, par lettres du 30 octobre 1548, données par Henri II, roi de France, après le décès de Louis du Perreau ; son premier mariage fut conclu en 1506 par Anne de Bretagne, il épousa le 6 janvier 1511 Gillette de Rohan, dame de Desmellen, baronne de Marcein, née en 1500, décédée en 1529, fille de Jean de Rohan, chevalier, et de Guillemette Malor, dame de Desmellen et de la baronne de Marcein ; remarié le 18 juin 1530 à Gillette ou Julienne d' Acigné, dame douairière de Rosampoul, veuve de Julien de Kerloaguen, chevalier, d'où :

    du premier lit :

    1° Jérôme, qui suit ;

    2° Renée, née vers 1515, épouse d'Yves de Bouteville, chevalier, vicomte de Coëtquenan ;

    du second lit :

    3° François, né vers 1532 à Rosampoul, en Plougonven, époux de Jeanne de Rieux, sans postérité.

    II° Jérôme de Carné, chevalier, 1511-1580, baron de Marcein, gouverneur de Guérande le 15 septembre 1547, présent à la montre de Quiberon, le 15 juin 1553, lieutenant du Roi, à Brest le 15 juin 1553, maître d'hôtel héréditaire de Bretagne, vice-amiral de Bretagne, commandant de la noblesse du ban et de l'arrière-ban de l'évêché de Vannes, gouverneur de Brest en 1566, il repoussa l'attaque des Anglais contre cette ville en 1558, lieutenant-général du Roi au Gouvernement de Bretagne en 1576, le roi Charles IX lui accorda le 7 octobre 1570 une gratification de 12000 livres pour services rendus et le fit chevalier de l'Ordre de Saint-Michel ; marié le 18 juin 1530 à Adelice de Kerloaguen, dame héritière de Pratanros, née vers 1513, décédée après 13 décembre 1559, fille de Julien de Kerloaguen, chevalier, et de Gillette ou Julienne d'Acigné, dame douairière de Rosampoul, d'où :

    1° René, qui suit ;

    2° François, seigneur de La Touche, décédé en 1628, lieutenant du Roi à Brest, par lettres de Henri III du 30 novembre 1575, capitaine de 50 hommes d'armes à Quimper-Corentin, capitaine de Brest en 1580, à la suite de son père ; il soutint le siège de Morlaix en 1594 à la tête de 60 gentilshommes et 500 hommes d'armes pendant 24 jours, contre 3000 hommes commandés par le maréchal d'Aumont ; chevalier de l'Ordre de Saint-Michel dès avant 1590 ; maréchal de camp d'infanterie dans l'armée de la Ligue en Bretagne, procureur du Roi à Lesneven. Epoux de Renée de Catelan, fille de Jean de Catelan, écuyer, seigneur de Catelan, et d'Anne du Bois-Brassu, d'où postérité branche des seigneurs de Catelan.

    3° Suzanne, mariée vers 1575 à Jean du Rusquec, chevalier ;

    4°Françoise, née vers 1534, mariée vers 1560 à Maurice de Parcevaux, écuyer, seigneur de Mézarnou ;

    5° Marie, née vers 1536 ;

    6° Catherine, née vers 1537, abbesse de Notre-Dame-de-la-Joie ; 

    7° Gabrielle, née vers 1538, épouse de Pierre du Boisgelin, écuyer ;

    8° Christophe, écuyer tué lors de la défaite de l'arrière-ban de l'évêché de Cornouaille en 1590 à Plein ;

    9° Gillette, épouse de Pierre Gouault, sieur de Sévegrand ;

    10° Renée, née vers 1541, mariée en 1549 à René de Tinténiac, écuyer, seigneur du Percher ; 

    11° Claude, décédée le 11 mars 1572, huit jours après ses couches, mariée le 24 décembre 1557 à François du Louët, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1570.

    III° René de Carné, chevalier, baron de Marcein, seigneur de Crémeur, né en 1531, décédé en 1585, maître d'hôtel héréditaire de Bretagne, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, capitaine de 100 hommes d'armes, marié le 7 juin 1565 à Anne de Rieux, demoiselle d'Assérac, née vers 1545, (parents au 4ème degré, mariés avec dispense), fille de François de Rieux, chevalier, et de Renée de La Feillée, dame de Langarzeau, d'où :

    IV° Jean de Carné, chevalier, baron de Marcein, baron de Blaison et vicomte de Chemillé du chef de sa première femme, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, baptisé à Saint-André-des-Eaux le 8 février 1567, décédé en 1632 au château de Coëtcanton, maître d'hôtel héréditaire de Bretagne ; à l'âge de 16 ans, il accompagna ses oncles à la défaite des Reitres, à Auneau, en 1586 ; capitaine de cent hommes d’armes sous l’obéissance de messeigneurs les princes de l’Union en 1590, ligueur, il fut fait prisonnier par les royalistes vers 1591, il paya rançon et fut libéré en juillet 1592 ; marié une première fois par contrat du 14 février 1590, devant Drien et Patry, notaires royaux à Quimpercorentin, (B.N., fr. 32135, dossier n° 81), à Françoise de Goulaine, vicomtesse de Chemillé et baronne de Blaison en Anjou, née en 1575, décédée avant 1618, seule fille de Claude de Goulaine, baron de Blaison, vicomte de Guéret, seigneur de La Guierche en Anjou, chevalier de l’Ordre, et gentilhomme ordinaire,  et de Jeanne Pinart, dame de La Noë-Verte ; 2e avec Anne de Coëtanezre, marquise de Coëtarmoal et de La Roche-Helgomarc'h,  veuve de Charles de  Kernezne, ( vers 1575 - vers 1618, fille de Vincent de Coëtanezra, seigneur de Pratmaria, et d'Anne de Mesgoüez ; d'où du premier lit :

    1° Jean, qui suit ;

    2° Charles,  vicomte de Cohignac, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, né vers 1593, décédé après 1651, marié vers 1620 à Françoise Le Barbier, dame de Trouzilit, fille de Jean Le Barbier, et de Renée de Keroüartz, d'où postérité ;

    3° René, seigneur de Bléheban et de Crémeur, né vers 1595, décédé le 14 novembre 1638 à Caden, marié vers 1616 à Julienne de Corno, dame de Trémelgon, puis à julienne de Coué, d'où postérité qui en 1754 réclama la baronnie de Marcein, ce en quoi elle fut déboutée, mais qui en assuma le nom et se perpétue encore en 2011 sous le nom de : de Carné-Marcin.

    V° Jean de Carné, chevalier, baron de Marcein, né vers 1591, décédé en 1634, page du roi Louis XIII et gentilhomme ordinaire de sa chambre, marié en 1614 à Françoise de  Kernezne, dame de Cohignac, née vers 1597, fille de Charles de Kernezne, chevalier, vicomte de Curru, et d'Anne de Coëtanezre, marquise de de La Roche-Helgomarc'h, déclarée tutrice de ses enfants mineurs, elle fit transaction le 5 mars 1639 avec son beau-frère Charles de Carné, vicomte de Cohignac,  « sur les différens qu’ils avoient touchant la succession de dame Françoise de Goulaine, et pour raison d’une somme de 24000livres qui avoit été touchée par feu messire Jean de Carné, père dudit sieur vicomte de Cohignac, et ayeul des dits mineurs. Cet acte reçu par Roger et Morel, notaires royaux à Rennes », (B.N., fr. 32135, dossier n° 81) ; d'où :

    1° Anne, dame de Touldu, épouse mariée le 23 juillet 1633 à Jean de Ploeuc, seigneur de Kernuz ;

    2° Jean-Urbain, baron de Marcein, qui acheta la vicomté de Saint-Nazaire ;

    3° René, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, décédé le 4 novembre 1651 à Nantes des suites d'un duel avec François de Birague, marié le 25 avril 1645 à Suzanne Loaisel, dame du Plessis ;

    4° Joseph, seigneur du Plessisné vers 1620, décédé vers 1669, Julienne de Carné, dame de Rosampoul, fille de Jean de Carné, seigneur de Catelan, et de Suzanne de Peschart, d'où postérité, branche des vicomtes de Cohignac ;

    5° Corentin, baptisé le18 février 1624 à Scaër ;

    6° Rochua, baptisée le 2 septembre 1630 à Scaër.

     

     

    A partir de 1660, la baronnie de Marcein est attachée à la vicomté de Saint-Nazaire, on se reportera donc au chapitre concerné pour savoir la suite de sa transmission.

  • Généalogies des vicomtes de Saint-Nazaire, 1466-1660

    Généalogies des vicomtes de Saint-Nazaire, 1466-1660 :

     

    Sans titre-4.jpgFamille de Couësmes

    Famille chevaleresque de noblesse immémoriale

     

    D’or au lion d’azur, armé et lampassé de gueules.

     

     

     

     

    I° Charles de Couësme, baron de Lucé (Maine), et de Bois Joubert à Donge, mort en 1466, fit montre de noblesse à Brisegaut de Couëmes le 24 juillet 1392, marié le 20 mai 1423 à Marguerite de Rieux, morte avant la Toussaints 1469, fille de Jean de Rieux, vicomte de Donges, et de Béatrice de Montauban, dame de La Gacilly ; en l’honneur de leur mariage, son père Jean de Rieux, vicomte de Donges soustrait la seigneurie de Saint-Nazaire à la vicomté de Donges afin d'en constituer une vicomté indépendante ; droits confirmés par une déclaration du 18 avril 1424 dudit Jean ; d’où :

    1° Francois, qui suit ;

    2° Marie.

    II° François de Couësme, baron de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, né en 1424, décédé entre 1488 et 1491, marié en 1449 à Jeanne Turpin de Crissé, décédée en 1494, fille d’Antoine Turpin, seigneur de Crissé, et d’Anne de La Grézille, d’où :

    1° Nicolas, qui suit ;

    2° Françoise, épouse de Jean de La Porte.

    III° Nicolas de Couësme, baron de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, né vers 1450, époux de Madeleine de Chourses, fille de Jean de Chourses, seigneur de Malicorne, et de Marie de Vivonne, d’où :

    1° Charles, qui suit ;

    2° Suzanne, épouse de Louis de Rouville ;

    3° Marguerite, mariée vers 1510 à Charles d‘Angennes, seigneur de Rambouillet, décédé en 1514. 

    IV° Charles de Couësme, seigneur de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, né vers 1490, décédé le 7 mai 1543, marié en première noce à Jeanne d’Harcourt, dame de Bonnetable, née en 1507, décédée en 1523 ; puis en secondes noces la sœur de sa première femme, Gabrielle d’Harcourt, dame de Bonnetable, née en 1508, d’où du second lit :

    1° Renée, vicomtesse de Saint-Nazaire, châtelaine de Tilly, née en 1527 ou 1528 au château de Lucé, décédée en 1584, mariée en première noce à Jean du Plessis ; en secondes noces à Odet d’Avaugour-Bretagne, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon ; d’où :

    du premier lit :

    A° Jeanne du Plessix, dame de La Bourgonnière, de La Bruslière et de Beaupréau, marié en première noce en 1560 à Jean d’Acigné ; en secondes noces, le 12 mai 1575, à Paris à Georges de Vaudrey, duc de Beaupréau ;

    du second lit :

    B° Charles, comte de Vertus, co-vicomte de Saint-Nazaire, décédé en 1608, époux de Philippine de Saint-Amadour, vicomtesse de Guiguen, d’où postérité (voyez généalogie d'Avaugour qui suit) ;

    C° François, mort en 1587 ;

    D° Renée ;

    E° Françoise , co-vicomtesse de Saint-Nazaire, mariée en septembre 1585 à Gabriel de Goulaine, d’où postérité, (voyez généalogie de Goulaine qui suit).

    2° Louis, baron de Lucé, décédé en 1563 à la bataille d‘Orléans, époux d’Anne de Pisseleu, qui fut la dernière maîtresse du roi François Ier, fille d’Adrien de Pisseleu, seigneur d’Heilly, et de Charlotte d’Ailly, d'où postérité des barons de Lucé. 

     

     

     

    Famille d’Avaugour-Bretagne

     

    Sans titre-4.jpgD'hermine barrée de gueules ; Alias : Écartelé ; aux 1 & 4, d'hermine plein (Bretagne) ; aux 2 & 3, contre-écartelé ; en a & d d'azur à trois fleurs de lys d'or, accompagnées en chef d'un lambel d'argent (Orléans) ; en b & c d'argent, à une couleuvre ondoyante en pal d'azur, engloutissant un enfant de carnation, en fasce (Milan) ; sur le tout d'argent, au chef de gueules, (Avaugour). 

     

    Famille noble issue des amours adultérins de François II de Dreux, duc de Bretagne et d'Antoinette de Maignelais ; maintenue noble d'ancienne extraction lors de la réformation de noblesse par arrêt du 26 septembre 1680, (Bibliothèque municipale de Rennes, Ms. 504 et 505).

     

     

    I° Odet d’Avaugour-Bretagne, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, fut évêque de Sainte de 1544 à 1548, puis abandonna les ordres à la mort de son frère ; époux de Renée de Couësme, vicomtesse de Saint-Nazaire, châtelaine de Tilly, née en 1527 ou 1528 au château de Lucé, décédée en 1584, veuve de Jean du Plessis, fille de Charles de Coësme, seigneur de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, et de Gabrielle d’Harcourt, dame de Bonnetable, d’où :

    1° Charles, qui suit ;

    2° François, comte de Goëlle; tuer en 1587 à Coutras ;

    3° Renée, mariée en juin 1577 à François Le Roy, écuyer, puis chevalier du Saint-Empire le 31 décembre 1578, seigneur de Chavigny, comte de Clinchamps ;

    4° Françoise, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, mariée en septembre 1585 à Gabriel de Goulaine, d’où postérité.

    II° Charles d’Avaugour-Bretagne, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte de Guingan et d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, décédé en 1608, époux de Philippine de Saint-Amadour, vicomtesse de Guiguen, dame de La Touche-Limouzinière et Thouaré, fille de Claude de Saint-Amadour, chevalier, vicomte de Guiguen, d’où :

    1° Claude, qui suit ;

    2° Antoinette, vicomtesse de Guiguen, épouse en première noce de Pierre duc de Montbazon, baron de Mortiercrolles, décédé en 1622 ; puis de René du Bellay, prince d’Yvetot, décédé le 26 novembre 1627, et enfin de Pierre d’Escoubleau, maquis de Sourdis.

    III° Claude de Bretagne, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte de Guingan et d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux, de Chateaulaudren, Lanuonlon, Pontrieu, La Rochedrien, Penpol, Chateaulin-sur-Trieu, Coetfrec, et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, né au château de Thouaré en 1581, décédé le 26 novembre 1637, gouverneur de Rennes, lieutenant du Roi aux évêchés de Rennes, Saint-Malo, Vannes, et de Dol,  capitaine de 50 hommes d'armes ; marié en 1609 à Catherine Fouquet de La Varenne, née en 1590, décédée le 10 mai 1670, fille de Guillaume de Fouquet de La Varenne, chevalier, d’où :

    1° Louis, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, dont il vendit les ses parts à Claude-Urbain de Carné le 02 octobre 1669 (voyez généalogie de Carné qui suit) ; épousa en première noce en 1642 Françoise de Daillon, décédée en 1644, fille de Timoléon de Daillon, comte du Lude ; puis en 1647 Françoise de Balzac, décédée en février 1682, fille de Henri de Balzac, chevalier, comte de Clermont d’Entragues; sans postérité ;

    2° Marie, née en 1610, décédée le 28 avril 1657, mariée le 5 mars 1628 à Hercule prince de Guéméné, duc de Montbazon, comte de Rochefort, né le 27 août 1568, décédé le 16 octobre 1654 ;

    3° Une fille :

    4° Catherine-Françoise, demoiselle de Vertus, née en 1617, décédée le 21 novembre 1692, religieuse ;

    5° Françoise-Philippe, abbesse de Nidoiseau ;

    6° Constance, demoiselle de Clisson, décédée le 19 décembre 1695, religieuse ;

    7° Marguerite-Angélique, demoiselle de Châteauceaux, née en 1622, décédée en 1694 ;

    8° Madeleine, religieuse ;

    9° Marie-Claire, née en 1628, décédée le 31 mars 1711, abbesse de Malnoüe en 1681 ;

    10° Claude, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, époux de Anne-Judith Le Liévre de La Grange, décédée le 22 décembre 1690, fille de Thomas Le Liévre marquis de La Grange, d’où postérité ;

    11° un fils.

     

     

    Sans titre-4.jpgFamille de Goulaine

    Famille d'extraction chevaleresque de 1304 dont la branche subsistante a fait ses preuves en mai 1938 à l'A.N.F

     

    Mi-Parti d'Angleterre et de France. (armes concédées par les roi Philippe-Auguste et Henri II à Alphonse, capitaine de Nantes, envoyé auprès du roi d'Angleterre par le duc Goffroy de Bretagne pour ménager la Paix.) Devise : DE CETTUY-CI, de CETTUY-LA, J’ACCORDE LES COURONNES.

     

    I° Gabriel de Goulaine, seigneur de Goulaine et du Faouët., chevalier de l’Ordre de Saint-Michel, créé marquis de Goulaine par lettres du 19 juillet 1622, enregistrées en la Chambre des Comptes en 1632, né le 25 novembre 1563, décédé le 26 janvier 1608 au château de Goulaine, commanda les Ligueurs à la prise de Kerouzéré en 1590, nommé Lieutenant général de l'union de l'Anjou et Poitou par Mercoeur, marié en première noce à Suzanne de Botloy, née en 1563, décédée en 1584 ; puis en septembre 1585 à Françoise d‘Avaugour, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, fille d’Odet d’Avaugour-Bretagne, baron d’Avaugour, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d‘Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, et de Renée de Couësme, vicomtesse de Saint-Nazaire, châtelaine de Tilly, d’où du second lit :

    1. 1° Marie, née le 2 septembre 1594, épouse de François Le Porc de La Porte, baron de Vezins, né en 1590, décédé en 1639 ; 
    2. 2° Charlotte, née le 30 juin 1596, épouse de Jacques de La Voue du Pré ;
    3. 3° Gabriel, qui suit.

    III° Gabriel marquis de Goulaine, par lettres du roi Henri IV de 1621, né le 14 mars 1598, décédé en 1666, il vendit la seigneurie de Saint-André-de-Eaux à René de Kerpoisson en 1634 (sauf le Clos d'Ust en Saint-Nazaire qui en dépendait (1)) ; marié en première noce à Barbe Ruellant, fille de Gilles de Ruellan (1545-1627), comte de Ruellan, baron du Tiercent, marquis de la Ballue,  vicomte de la Mézière, seigneur du Rocher-Portail, de Monthorin, de Bazouges-la-Pérouse, de Saint-Marc-le-Blanc, de Baillé, de Saint-Ouen-des-Alleux, de Vieuxvy et de Chauvigné, châtelain de Montéval, du Grand-Mézandré, de Maisonneuve, de La Sénéchaussière, de Lourme, des Renaisières et du Pléssis-Sénéchal, chevalier des ordres du Roi, gentilhomme de la chambre du Roi, maîtres des requêtes ordinaires de l'hôtel du Roi, conseiller d'État, fermier général de Bretagne, et de Françoise de Myolais ; puis à Claude de Cornulier, (11 novembre 1606 - 21 juin 1674), fille de Claude de Cornulier,surnommé " le général de la Haye ", chevalier, seigneur des Croix, de La Haye en Sainte-Luce, des Gravelles et de la Touche en Nozay, et de Judith Fleuriot,dame de l'Etang,de Kerstanguy  et du Roudourou ; d‘où du second lit :

    1° Louis, comte de Goulaines, jésuite en 1654 ;

    2° Yolande, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, (1626-1692) ; épousa en 1647, Claude du Chastel, marquis de Mezle et de Garnache, comte de Beauvoir-sur-mer, (1620-1682) ; elle vendit en 1660 sa part de la vicomté à Jean-Urbain de Carné pour 100.000 livres, sans postérité ;

    3° Marie, religieuse ursuline à Nantes ;

    4° Louise ;

    5° Charlotte, ursuline à Nantes ;

    6° Anne, marquis de Goulaine, héritière de la maison de Goulaine, épouse de Sébastien de Rosmadec, marquis de Plexis-Josso, né en 1626, décédé en 1678 ; puis remariée avec Claude-Vincent de Francheville, né en 1656, décédé en 1686, elle eut pour filleule Anne de Carné, baptisé à Berric le 24 février 1664, fille de Jean-Urbain de Carné, baron de Marcein, vicomte de Saint-Nazaire. (voyez l'article à venir : Les seigneurs et barons de Marcein, 1365-1660)

     

     

     

    (1) C'est le Clos d'Ust, qui a donné son nom à une rue de Saint-Nazaire.

  • Liste des vicomtes de Saint-Nazaire, 1466-1790

    Liste des vicomtes de Saint-Nazaire, de 1466, date de fondation de la vicomté, à 1790 date d'abolition des seigneuries :

     

    Famille de Couësme, 1466-1584

    1. Charles de Couësme, chevalier, baron de Lucé (Maine), et de Bois Joubert à Donges, mort en 1466, vicomte de Saint-Nazaire par son mariage le 20 mai 1423 avec Marguerite de Rieux, morte avant la Toussaint 1469, en l’honneur de leur mariage, son père Jean de Rieux, vicomte de Donges soustrait la seigneurie de Saint-Nazaire à la vicomté de Donges et la constitua en une vicomté indépendante, droits confirmés par une déclaration du 18 avril 1424 dudit Jean.

    2. François de Couësme, fils des précédents, chevalier, baron de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, né en 1424, décédé entre 1488 et 1491.

    3. Nicolas de Couësme, fils des précédents, chevalier, baron de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire.

    4. Charles de Couësme, fils des précédents, chevalier, seigneur de Lucé, vicomte de Saint-Nazaire, né vers 1490, décédé le 7 mai 1543.

    5. Renée de Couësme, fille du précèdent, vicomtesse de Saint-Nazaire, châtelaine de Tilly, née en 1527 ou 1528 au château de Lucé, décédée en 1584 ; en vertu du partage noble institué selon la Coutume de Bretagne la vicomté de Saint-Nazaire est partagée entre deux de ses enfants nés de sa seconde union avec Odet d’Avaugour-Bretagne : Charles et Françoise d'Avaugour-Bretagne.

     

    Lite des co-vicomtes de Saint-Nazaire de 1584 à 1660 

     

    Famille d’Avaugour-Bretagne, 1654-1660

    6. Charles baron d’Avaugour, fils de Renée de Couësme, fille du précèdent, vicomtesse de Saint-Nazaire, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d'Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, décédé en 1608.

    7. Claude baron d’Avaugour, fils du précédent, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d'Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, décédé le 26 novembre 1637.

    8. Louis, baron d’Avaugour, fils du précédent, comte de Vertus et de Goëllo, vicomte d'Ingrandes, seigneur de Clisson, de Châteuvieux et Montfaucon, co-vicomte de Saint-Nazaire, co-vicomte de Saint-Nazaire, il vendit ses droits à Jean-Urbain de Carné.

     

    Familles de Goulaine, co-vicomte de Saint-Nazaire, 1654-1660

    6. Françoise d'Avaugour, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, fille de Renée de Couësme, vicomtesse de Saint-Nazaire, épouse de Gabriel de Goulaine, seigneur de Goulaine et du Faouët, chevalier de l’Ordre de Saint-Michel, créé marquis de Goulaine le 19 Juillet 1622.

    7. Gabriel, marquis de Goulaine, fils de la précédente, co-vicomtes de Saint-Nazaire.

    8. Yolande de Goulaine, fille du précédent, co-vicomtesse de Saint-Nazaire, épousa en 1647 Claude du Chastel, marquis de Mezle ; elle vendit en 1660 sa part de la vicomté à Jean-Urbain de Carné pour 100.000 livres.

     

    Famille de Carné, 1660-1754

    10. Jean-Urbain de Carné, chevalier, comte de Carné, marquis de Cohignac, baron de Marsaint, vicomte de Saint-Nazaire par achat à Yolande de Goulaine, vicomtesse de Saint-Nazaire pour la somme de 100.000 livres, et à Louis d'Avaugour, chevalier des ordres du Carmail et de Saint-Michel, maitre d'hôtel héréditaire en Bretagne, décédé le 2 avril 1674 suite à un guet-apens

    11. Jean-Toussaint de Carné, fils du précédent, chevalier, baron de Marsaint, vicomte de Saint-Nazaire, chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

    12. Toussaint de Carné, fils du précédent, chevalier, vicomte de Saint-Nazaire, baron de Marcein, décédé en 1697, sans postérité, ses droits et biens passent à ses deux sœurs.

    13. Perrine de Carnée, soeur du précédent, co-vicomtesse, puis vicomtesse de Saint-Nazaire, co-baronne puis baronne de Marcein, décédée le 16 février 1754, épouse de Joseph du Boisbaudry, chevalier, comte de Langan.

    13. Anne-Aimée de Carnée, soeur des deux précédents, décédée en 1706, co-vicomtesse de Saint-Nazaire et co-baronne de Marcein à la mort de son frère Toussaint, épouse de Jean de Chertemps. 

    13. Pierre de Chertemps, fils de la précédante, co-vicomte de Saint-Nazaire, co-baron de Marcein, 1705-1711.

     

    Liste des co-vicomtes de Saint-Nazaire de 1754-1790

     

    Famille Bonin de Villebouquais, 1754-1790

    14. René-Jean Bonin de La Villebouquais, écuyer, comte de La Villebouquais, co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein du chef de sa grand-mère paternelle Claude-Renée Huart, tante maternelle de Perrine de Carné, vicomtesse de Saint-Nazaire.

    15. Bertrand-Jean-Marie Bonin de La Villebouquais, fils du précédent, écuyer, comte de La Villebouquais, co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein, né le 15 août à Rennes 1741, décédé le 20 mars 1812 

     

    Famille Camus de Pontcarré de La Guibourgère, 1754-1790

    14. Louise-Françoise Raoul, dame de La Guibourgère, de Boeuvres Messac, et de Château-d'Erech, décédée le 6 décembre 1784, co-vicomtesse de Saint-Nazaire et co-baronne de Marcein, du chef de son grand-père maternel, Jacques Hurd, écuyer, seigneur de Boeuvre, oncle maternel de Perrine de Carné, vicomtesse de Saint-Nazaire. Epouse de Jean-Baptiste-Elis Camus de Pontcarré, écuyer, seigneur de Viarmes.

    15. Louis-Jean-François-Népomucène-Marie Camus de Pontcarré, fils de la précédente, écuyer, seigneur de La Guibourgère, co-vicomte de Saint-Nazaire et co-baron de Marcein, conseiller en la grande chambre du Parlement de Paris, guillotiné à Paris le 30 avril 1794.