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Closmadeuc

  • Notes sur les familles Poussié et Thomas de Closmadeuc

    La famille Poussié est originaire de Lozère, elle s’est illustrée à Saint-Nazaire avec deux chirurgiens, et laissa son nom à une clinique située à l’angle des rues de Pornichet et François Madiot, (bâtiment actuellement muré en attente d’un avenir).

     

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    La clinique Poussié en 1905

     

    I°  Antonin-Clément-Julien Poussié, (Marvejols 5 mars 1848 - Saint-Nazaire 4 juin 1923), Conservateur des Hypothèques à Saint-Nazaire, marié le 2 octobre 1876, à Saint-Flour, avec Andrée-Claire-Alix Reynard, (Clermont-Ferrand 7 août 1855- Saint-Nazaire 4 décembre 1928), d’où :

    1° Louise-Amédée-Claire-Jeanne (Saint-Chély-d'Apcher 22 septembre 1877 – Saint-Nazaire 22 mai 1913), épouse de Marcel-Anatole Thomas de Closmadeuc, (voyez après) ;

    2° Marc-Joseph-Raoul, qui suit.

    II° Marc-Joseph-Raoul Poussié, dit Marc-Raoul, (Châtillon-Coligny 9 octobre 1879- La Baule-Escoublac 20 mai 1947), docteur en médecine, chirurgien à Saint-Nazaire. Il passa sa médecine à Montpellier, fit deux années d’internat à l’Hôpital civil de Tunis, fit des voyages d’études en Angleterre, en Suisse, et à Vienne. Il fonda le centre de chirurgie de Saint-Nazaire en 1907, et ouvrit sa clinique en 1909, et obtint en 1911 que la Compagnie Générale Transatlantique y hospitalisa son personnel navigant, « ouvrant ainsi la voie à ces moyens puissant de solidarité sociale qui montre qu’une grande compagnie se doit d’assurer le maximum de sécurité et de confort à ceux qui la servent ». Il soigna en sa clinique l’aventurière Marthe Richard, (celle qui ferma les maisons closes en France), après son accident d’avion survenue le 31 août 1913 à La Roche-Bernard. Réformé en 1914 pour tuberculose contractée en signant les malades des hôpitaux, il offrit, à la mobilisation, tous les lits dont il disposait en sa clinique au Service de Santé de la IIème région et reçu, au début des hostilités, un fort contingent de blessés. Une réforme de l’organisation hospitalière ordonna l’évacuation de ses blessés sur l’hôpital de complément. Il affecta dix lits en sa clinique à l’hospitalisation des blessés graves de l’hôpital auxiliaire n°6 dont il était le chirurgien chef, n’acceptant comme indemnité que la somme strictement allouée à la S.S.B.M. Maintenu reformé, il continua à l’hôpital civil dans les formations militaire de la Compagnie Générale Transatlantique, et aux Usines métallurgiques de la basse-Loire. >En décembre 1916 il contracté une fièvre typhoïde grave, par suite d’un surmenage. Récupéré en avril 1917, il eu un congé de trois mois, puis fut réformé de nouveau en décembre. Il ne pu reprendre sn travail qu’en juillet 1918. Durant sa maladie et sa convalescence, il assura à ses frais le service des miliaires blessés. Encouragé par les succès de la Compagne Générale Transatlantique, diverses compagnies de navigation sollicitèrent qu’il prennent sa clinique leurs marins, et son établissement fut cité en modèle. Le préfet lui reconnu au moment. Il obtint que la riche patientèle ne soit pas la seule à bénéficier de services de pointes, et rendit de grands services à la marine marchande et aux Nazairiens. En novembre 1927 le président de la Chambre de commerce de Saint-Nazaire, monsieur Joubert, demanda que lui soit attribué la Légion d’Honneur. Le Sous-préfet envoya au Préfet un rapport élogieux le 3 décembre 1927, aujourd’hui consultable aux Archives de Loire-Atlantique, mais il n’y eu pas de suite à cette demande. Le docteur Poussié avait épousé Alice Labourdette, (1884-1972), d’où :

    1° Marthe Poussié, (Saint-Nazaire 14 mars 1911 – Paris 28 septembre 2004), épouse de : 1er 29 mars 1932 à Saint-Nazaire avec Pierre-Marie Blondeau, (né le 2 avril 1905 à Auch), chirurgien, divorcée le 2 décembre 1935 ; 2ème le 25 juin 1938 à Paris avec John Linton, (Paris 2 mars 1911 – Paris 20 janvier 1948), d’où postérité du second lit ;

    2° Henry Poussié, (Saint-Nazaire 16 novembre 1914 – Saint-Nazaire 29 mars 1935) ;

    3° Louis-Raoul Poussié, (Saint-Nazaire 5 juin 1917 - La Baule-Escoublac 28 mars 1958), chirurgien, s’illustra en opérant à l’hôpital durant 48 h avec les docteurs Allaire, Jacquerod, Gentin, Avril et Jégo, les blessés du bombardement du 17 novembre 1947, qui laissa postérité.

     

    La famille Thomas de Closmadeuc est une famille de la bourgeoisie bretonne dont la filiation remonte à l’an 1598.

    Armoiries : D'azur au mât de navire, gréé d’or, pavillonne d'argent ; broché d’une fasce d'argent, chargée de trois taus de gueules.

     

    I° Marcel-Anatole Thomas de Closmadeuc, (La Roche-Bernard 25 mai 1874 - 10 mai 1952), pharmacien à Saint-Nazaire, fils d’Eugène-Hyacinthe Thomas de Closmadeuc, notaire à La Roche Bernard, (1832-1915), et de Marie Langloit, (1833-1926) ; marié : 1er le 10février 1903 à Clamecy avec Louise-Amédée-Claire-Jeanne (Saint-Chély-d'Apcher 22 septembre 1877 – Saint-Nazaire 22 mai 1913) ; 2ème le 12 février 1920 avec Marcelle Léonard ; d’où :

    Du premier lit :

    1° Geneviève-Andrée, (Saint-Nazaire 30 mars 1907 - Le Chambon-Feugerolles 31 mars 2007) ;

    2° Simone-Antoinette, (Saint-Nazaire 10 août 1909 - Les Pavillons-sous-Bois 12 août 2000) ;

    Du second lit :

    3° Armelle

    4° Jean-Yves, époux de Marguerite Louboutin, d’où postérité ;

    5° Nicole

    6° Nicole, épouse de Roger Peyrot, d’où postérité ;

    7° Rozenn, épouse de Roger Mandement, d’où postérité ;

    8° Soizick, épouse de 1er Jacques Guy ; 2ème Jean Fréour.

     

     

    Les membres des familles Poussier et Thomas de Closmadeux sont inhumés au cimetière de La Briandais.