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La maison noble du Sable, seconde partie

de Charault de Mérionnec : Tiercé en pal, d'or, d'azur, et d'argent .

 

La famille de Charault de Mérionnec est une famille de la bourgeoisie guérandaise, anoblie en la personne de Guillaume de Charault de Mérionnec, qui acheta en 1776 la maison noble du Sable à Jean-Baptiste-René de La Haye du Sable, après avoir vendu le château de Careil situé à Guérande (1).

 

I° Guillaume de Charault de Mérionnec, (1724 - Le Croisic 17 juillet 1778), seigneur de Mérionec, Conseiller du Roi et Maître ordinaire à la Chambre des Comptes de Bretagne, par acquisition de cette charge qui l'anoblie, en achetée en 1750, pour la somme de 50 000 livres, seigneur de la maison noble du Sable achetée en 1776 à Jean-Baptiste-René de La Haye du Sable ; homme cultivé et très attentif aux phénomènes naturels provoqués par les marées et en particulier l’ensablement progressif de la côte, il rédigea un mémoire vers 1770, conservé aux Archives Nationales, dans lequel il préconisait un certain nombre de moyens pour lutter contre l’ensablement, en particulier par la plantation d’arbres, conseils innovants, qui ne furent hélas suivis qu'un siècle plus tard (2) ; marié à Nantes le 6 juillet 1751 avec Placide Fourcade (3), (Nantes 2 juillet 1728 – Guérande, 28 août 1800), fille de Jean-Louis Fourcade, ancien juge consul et échevin de Nantes, et de Marie Jouanneaulx, d'où :

1° Placide-Marie-Louise, baptisée le 11 octobre 1752 à Nantes ;

2° Marie-Julie, (baptisée à Nantes le 7 décembre 1753 – Andard (Maine et Loire) 1798), mariée le 2 janvier 1777, en l’église Saint Maurille d’Angers, avec Louis-René Guérin du Grandlaunay, (1751-1840) ;

3° Joseph-Pierre, né le 3 novembre 1763 ;

4° Marie-Honorée, (Nantes 12 février 1765 – Nantes 28 janvier 1790), mariée le 9 juillet 1786, en l'église Sainte-Croix de Nantes, avec Jean-François Tranchevent, fils de Jean-Pierre Tranchevent, et de Jeanne Taillebois, issu d'une famille de capitaines de navires originaire d'Honfleur, au diocèse de Lisieux.

 

Guillaume étant un anobli, le partage de ses biens se fit de façon roturière comme le voulait la Coutume de Bretagne, mais ceux-ci restèrent la pleine propriété de sa veuve. Celle-ci survécut à ses enfants, dont seule l’aînée laissa une descendance, ainsi à la mort de Placide Fourcade, le Sable devint la propriété de Louis-René Guérin du Grandlaunay.

 

Guérin du Grandlaunay (4) : D'azur, à un croissant montant d'argent, accompagné à dextre d'une épée haute du mesme, et à senestre d'une palme aussi d'argent (qui est Bault de Beaumont), chargé en coeur d'un écu de gueules, au lion d'argent, (qui est Guérin du Grandlaunay).

 

I° Louis-René Guérin du Grandlaunay, (Angers 23 janvier 1751 – Angers 25 juillet 1840), élu échevin d’Angers le 1er juin 1784, jusqu’en 1789, nommé juge de paix du canton de Trélazé de 1795 à 1807, date à laquelle il est nommé Maire d’Andard, fonction qu’il conservera jusqu’en 1826 sauf pendant les « 100 jours » ; marié le 2 janvier 1777, en l’église Saint Maurille d’Angers, avec Marie-Julie de Charault de Mérionnec, (baptisée à Nantes le 7 décembre 1753 – Andard (Maine et Loire) 1798), dont il hérita des biens de sa famille en 1801, d'où :

1° Jean-Baptiste ;

2° Marie-Julie, (1777 - 1825) ;

3° Louise, (1780-1862) ;

4° Louis, (1782-1839) ;

5° Henri, (1785 - ??) ;

6° Charles, (1785-1868) ; 

7° Jean-Henri, (1787-??) ;

8° Alexandre, (1788-1878) ;

9° Cécile, (1791-1832) ;

10° Augustine, (1793-??).

 

Plessix

En 1829 le manoir est propriété de Joseph-Emmanuel Plessix (Vallon 28 novembre 1806 - 16 mai 1870 Saint-Nazaire, inhumé au cimetière de La Briandais), marié 1ère Céleste Durant (+ 14 juin 1855 Nantes) ; 2e à Saint-Nazaire le 28 décembre 1868 avec Elodie-Marie Brevet (°Nantes 1ernovembre 1837). Le domaine abrite alors 12 personnes réparties en 4 ménages. Il chercha à vendre la propriété, composée "d'une maison de maître, d'une métairie et de dépendances, en juin 1839, mais ne trouva pas d'acquéreur. C'est finalement sa veuve hérite qui vend à Alphonse-Léopold-Nicolas-Louis Cézard. (NB : il possédait aussi la ferme de La Fosse à Sautron.)

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Cadastre Cadastre de 1829, Archives départementales.

On distingue à droite la manoir toujours existant, et les bâtiments de la ferme depuis détruit. 

 

Alphonse-Léopold-Nicolas-Louis Cézard

Cézard : Parti de gueules et d'azur à trois roses d'or brochant (2 et 1) ; au chef de … chargé d'un voilier de … navigant dans une mer agitée de … Cimier : Un dauphin nageant dans une mer. Devise : Post nubila Phœbus (Après la pluie le beau temps), (5).

 

Alphonse-Léopold-Nicolas-Louis Cézard, (Nicolas dans sa famille, Alphonse seulement pour ses affaires, cette double nomination explique que les noms des navires qu'il possédait au port de Saint-Nazaire), armateur et banquier, était né à Batavia aux Indes-Néerlandaises, (aujourd’hui Jakarta capitale de l'Indonésie), son père, natif de Nancy, y avait fait fortune comme armateur et planteur de sucre, devenu milliardaire, il était revenu avec toute sa famille en France afin d'y marier convenablement ses enfants, dépensant pour les doter toute sa fortune, et en faisant des spéculations industrielles. Alphonse Cézard contribua à fonte de la fortune de son père en spéculant dans l'industrie et le commerce au moment de l'ouverture du port de Saint-Nazaire, il fut impliqué dans quelques scandales locaux, et perdit d'importantes sommes que son père recouvrit, il débuta comme armateur, avec deux navires, le Alphonse Cézard et le Nicolas Cézard, puis il voulut faire de la politique en se présentant pour les législatives de Saint-Nazaire contre le candidat seul et officiel (nous étions sous le Second Empire...) Anselme François Fleury, le 17 mai 1863, il ensuite fut directeur pour la France de la Saint-Nazaire Compagny, une société fondée à Londres en juillet 1864, pour l'établissement d'une nouvelle ville sur les terrains de l'ancien manoir du Sable, et fonda le 15 janvier 1865 la Société des Crédits généraux de Saint-Nazaire, filiale de son entreprise de transports maritimes, la Société du Commerce de France, lesquelles furent mise en faillite en 1866... Il avait spéculé sur les terrains du domaine du Sable, qu'il voulait lotir en une cité moderne,d’un quartier sur 450.000 m² de terrains, réparties en 84 îlots de bâtiments d’habitation étaient de toutes classes, délimitant un quartier sur 450.000 m² de terrains, réparties en 84 îlots bâtiments d’habitation étaient de toutes classes, délimité de 33 rues, doté de 5 grandes places, d’un parc luxuriant, et de tous les bâtiments nécessaires à la vie de la population et des administrations. Alphonse Cézard proposa en sus de céder gratuitement à la ville tous les terrains nécessaires à l'établissement des voies publiques, places et squares ; d'exécuter à ses frais le perré de protection de la dune et les escaliers de service du quai-boulevard du front de mer (qu’on aurait baptisé Napoléon III) sur 1 km ; de contribuer à la construction de l'église (rappelons qu’il était protestant) ; d'exécuter à ses frais, « dans des délais déterminés, ou à sa convenance dans certains cas », les halles, l'abattoir, la distribution d'eau, les bains et lavoirs, le théâtre, le grand hôtel, la bourse, le tribunal de commerce, le tribunal civil, la sous-préfecture, le collège et la caserne… à charge par la ville de concéder à perpétuité à sa compagnie les terrains appartenant à la commune dans le quartier à créer, le privilège du service de l'eau pour quatre-vingt-dix-neuf ans, l'exploitation des principaux lieux publics pour trente ans ; de faire ou de terminer le plus promptement possible le réseau général des égouts, les travaux d'éclairage ou d'assainissement et d'entretien des rues et voies publiques comprises dans les terrains appartenant à la compagnie ; et enfin d'exempter des droits de douane et d'octroi les matériaux employés dans les constructions nouvelles.

 

Possesseur du manoir de Heinlex, qu'il avait fait totalement reconstruire, et qu'il dut vendre à Henri Duval, le président de la Chambre de commerce, avant de se retirer au château de La Touchelais à Savenay, où se trouve aujourd'hui l'hippodrome, où décéda, après fondé dans cette ville une fromagerie.

 

Société des Crédit Généraux de Saint-Nazaire disparue, ruinant plusieurs actionnaires, sans qu'Alphonse Césard et ses frères, eux aussi impliqués dans la spéculation, furent inquiétés. La Société de commerce de France survécut et resta propriétaire du domaine du Sable. L'affaire fit long feu, car c'est seulement en 1873 que le tribunal de Paris procéda à la mise en vente, en deux lots, l'ensemble du domaine du Sable le 29 mai 1873. La vente fut annoncée dans la presse le 15 mai 1873. le premier lot comportait 423551 m² de terrain, soit un peu plus de 42 ha, et le second le manoir avec 8780 m² de terrain.

 

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Annonce de la vente parue dans Le Monde Illustré du 15 mai 1873.

 

Le domaine fut acquis par les frères Bessard du Parc.

 

 

Famille Bessard du Parc

 

Bessard du Parc : D'argent à deux fasces de gueules, accompagné de sept merlettes de sable, 3,3, 1.

Famille de la bourgeoisie issue d'un sénéchal de la seigneurie de La Haye-de-Lavau à Savenay. 

 

I° Julien-Marie-Alexandre Bessard du Parc, (1823-1899), époux de Claudine-Emma Mathel-Tharin, (1829-1870), d'où :

1° Julien-Marie-Joseph, (1854-1906), époux de Marie_Métella Tulou, d'où postérité ; acheta avec son frère Olivier le domaine du Sable le 6 janvier 1883, qu'ils revendirent peu après au prince de Bearn en 1883 ;

2° Emmanuel-Marie-Thomas, (1856-1882) ; 

3° Olivier, époux de Blanche-Berthe Schmer, d'où postérité, co-propriétaire du domaine du Sable.

 

 

Le prince de Béarn

 

de Galard de Brassac de Béarn : Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent, à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules ; aux 2 et 3, d'or, à deux vaches passantes de gueules accolées, accornées et clarinées d'azur, accolées d'hermine.

Laure-Henri-Gaston de Galard de Brassac de Béarn, comte de Brassac, comte de Béarn, comte de Béarn et de l'Empire, baron de La Rochebeaucourt, comte de Marsan, prince Béarn et de Vianna par lettres de la Reine Isabelle d'Espagne du 9 juillet 1868, duc de Cantabrie, marquis d'Excideuil, grand d'Espagne de première classe, etc., (Cassel, Grand-duché de Hesse-Cassel, (aujourd'hui en République Fédérale d'Allemagne) 9 juillet 1840 – Pau 18 juin 1893), il augmenta sa fortune en spéculant dans l'immobilier des différents projets orchestrés par le gouvernement du Second-Empire, l'achat de la propriété du Sable se fit dans ce seul but, il fit dessiner des avenues sur le domaine, et dépeça celui-ci en différents lots, une partie, dite "Le bois de sapins" (en réalité des pins plantés à la demande du prince pour stabiliser les dunes et les rendre exploitables comme à La Baule), fut acquise par la municipalité à la suite d'un échange avec le prince de Béarn, approuvé par le Conseil le 7 août 1885, afin de créer le jardin qui avait été envisagé par Alphonse Cézard, c'est le Jardin des Plantes actuel, dessiné par le paysagiste nantais Aubry. Le prince de Bearn ne vient jamais à Saint-Nazaire, mais l'une des rues perpétue le souvenir de sa possession le long du jardin : la rue de Béarn (6). (le quartier, dit aujourd'hui "de La Havane", dont le vrais nom est "Le Sable", est né de cet échange). L'aménagement ne se fait cependant pas avant le 11 juin 1886.

Jusque qu'à la Première Guerre mondiale, la zone était peu urbanisée, les avenues n'étaient que des allées sablonneuses, le long desquelles se trouvaient quelques rares villas. Le Manoir du Sable, fut vendu à Aymé Duquaire qui acheta le reste des parcelles à lotir, (sous le nom de Lotissement du Sable, l'opération ne s'acheva qu'en 1934, et les rues ne furent dotées de revêtement qu'au moment de la Reconstruction).

 

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L'avenue de Béarn en 1900, Coll. O.M. de S.L.

 

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 Le "bois de sapins", en 1886-87, coll. F.B.

(la prise de vue a été réalisée depuis l'avenue Ferdinand de Lesseps)

 

Durant la période ou la Prince de Bear fut propriétaire du domaine, la ferme du manoir, située à proximité, et détruite par Aymée Duquaire, était toujours en métayage. Dans son " Précis historique du vieux Saint-Nazaire ", publié en 1907, G. Le Barbier de Pradun, décrit ainsi les lieux qui servait à la promenade des citadins : C’était au bois des Sables, on y buvait un lait délicieux à la métairie du même nom, puis jeunes gens et jeunes filles se livraient au plaisir de la danse, pour retourner tous ensemble, la journée une fois terminée, à leurs domiciles respectifs.

 

d'Aymé Duquaire à la municipalité

 

Aymé Duquaire, (1840-1922) était Lyonnais qui avait débuté comme avoué chez un notaire(7), puis qui se lança dans la spéculation immobilière. À Saint-Nazaire il acheva le lotissement du domaine du Sable. Il offrit à la ville une parcelle triangulaire en 1910, pour la création d'un square où fut installée la statue du Soldat de l'An II, sur la rue Villebois-Mareuil, qui aurait dû comporter deux maisons. Ce square, (parfois nommé Aymé-Duquaire, bien qu'il n'ait jamais reçu officiellement ce nom), pris le nom de Square du Souvenir Français. Ses biens avaient été regroupés en une société du nom de Société Aymé Duquaire et Cie, le domaine du Sable n'était alors plus qu'un parcelle de 2ha sur laquelle subsistaient le manoir seigneurial, et une maison à un étage à l'angle de l'avenue de Bearn et de la rue de Pornichet, construite dans les années 1860, et que la municipalité rasa dans les années 1970 pour faire place à un nouveau bâtiment. Par séance du 28 juin 1924, suite à un proposition d'achat présentée par le maire Vivan Lacour le 28 février 1924 (8), le Conseil municipal se décida d'acquérir le manoir et son parc afin de créer un second jardin botanique, le prix d'achat et d'aménagement fut de 475.000.fr, payé par un emprunt au Crédit Foncier, somme énorme à l'poque et qui souleva des indignations. Il fallut plusieurs années pour que les travaux soient réalisés, le manoir resta longtemps fermé, se délabra, son parc ressembla rapidement à une jungle. La maison seigneuriale fut affectée aux jardiniers, elle fut remise à neuf d'une façon radicale qui fit perdre une part de son cachet, ce que critiqua une part de la population, (cf. Le Courrier de Saint-Nazaire du 10 juillet 1931, sous la plume de Jacqueline Bruno) ; la seconde maison fut affectée au Patronage laïc de jeunes filles (9). Le parc de la maison, situé à l'arrière fut transformé en jardin à la française avec des serres.

 

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Le manoir en juin 1937 (publication du Courrier de Saint-Nazaire du 5 juin 1937).

 

Par la suite on installa différente administrations et service municipaux dans le manoir, notamment durant la guerre le bâtiment devient école en raison de la réquisition par l'occupant d'une partie des structures scolaires, puis il devint la bibliothèque municipale de 1949 à 1971, et à la fin des années 90 le foyer des Anciens à la suite de la construction de la résidence pour personnes âgées en bordure de la cour d'honneur, le long de l'avenue de Lesseps. Un second groupe d'immeubles fut ensuite bâti le long de l'avenue de Bearn.

 

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Plan d'aménagent du manoir en bibliothéque, conservé dans les archives dites de l'Ancien Musée, aux Archives municipales de Saint-Nazaire ; cliquer pour agrandir.

 

 

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La maison noble du Sable, au centre, et le parc aménagé au début des années 1970, on voit à gauche la maison construite dans les années 1860 qui avait été affectée par la municipalité au Patronage laïc de jeunes filles, à l'arrière du manoir, on distingue les serres municipales. (carte postal, crédit inconnu, me contacter pour mention future du nom des ayants droit, merci.)

 

En 2008 le jardin arrière, que la municipalité n'entretenait plus, fut bétonné sur le moindre centimètre pour faire place à une résidence des plus disgracieuses, aux appartements sombres. 

 

(1) A.D.44, E 550. — Vente de la maison noble du Sable, en Saint-Nazaire, par René de La Haie, chevalier, à Guillaume Charault, chevalier, seigneur de Merionnec. 1776.

(2) Sources : Gaétan d’Aviau de Ternay « Dictionnaire des magistratsde la Chambre des Comptes de Bretagne », page 84 ; Les Cahiers du Pays de Guérande, N°15 ( Année 1994), pages 9 et 10 ; généalogie et histoire de la famille Guérin du Grandlaunay, établies et communiquées par monsieur Héric Guérin du Grandlaunay, ancien sous-préfet de Saint-Nazaire, et descendant direct de Guillaume Charault de Merionnec. 

(3) Elle était la dernière représentante de la branche de la famille Fourcade, originaire de Bayonne, établie à Nantes en 1670, et qui portait : « De sinople au pairle d’argent ». (Cf. « Histoire de la Famille Fourcade », Notice historique et généalogique par François-Laurent Jacquier - informations communiquées par monsieur Héric Guérin du Granlaunay, op.cité.)

(4) Généalogie et informations communiquées par monsieur Héric Guérin du Granlaunay, op.cité.

(5) D'après les armoiries sculptées sur la façade sud du manoir de Henleix.

(6) N.B. : si le nom de la rue se prononce « béarne », comme l'ancienne province, le nom de la famille de prononce lui « béhar' », (avec l'accent versaillais-pata-chaude-dans la bouche).

(7) Son avoué était Viart à Lyon.

(8)Vivan Lacour présenta la possibilité d'achat sans avoir entretenu le conseil en commissions, et sans que ce fut à l'ordre du jour, mais la possibilité d'acheter le reste du domaine, même avec deux maisons décrites comme étant "en mauvais état", était pour la municipalité une affaire qui manquait de jardin public et de bâtiments à affecter.

(9) Délibérations du Conseil municipal, (arch. Mun. De S.-N.), (cf. Henri Moret « Hitoire de Saint-Nazaire », 1925).

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