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batteux

  • Dolmen, acte 3

     

    Extrait du compte rendu du conseil municipal tenu le 14 décembre 2012 :

     

    Le quartier du Dolmen est complètement réaménagé depuis quelques années avec la construction des logements du square Delzieux. Ce qui fait la spécificité du quartier, est la présence d’un Dolmen et d’un Menhir, vestiges des origines celtes de la ville. Le projet prévoit la mise en valeur de la place du Dolmen mais pas de fouilles archéologiques, même si la ville a prévu de prendre rendez-vous avec la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) rapidement. « On pouvait donc s'attendre à ce que M. Provost dont le souci du respect des cultures est indiscutable, fût particulièrement soucieux de donner aux recommandations des services des monuments historiques et à l'étude scientifique du site toute leur place. Or nous apprenons, hier, que l'architecte des bâtiments de France avait fait connaître par lettre du 10/12/2007 son désaccord avec le projet présenté. Il vous appartient, M. le maire, de rétablir l'ordre républicain sur la place du Dolmen et dans les rues adjacentes en respectant, autant que faire se peut, les orientations en conclusion de la lettre de l'architecte des bâtiments de France ».
    Joël Batteux, le maire, n’a pas caché sa surprise devant un tel discours, « c’est la première fois qu’on me parle avec autant d’enthousiasme du Dolmen. J’apprends que peut-être il y aurait des trésors cachés dans le sous-sol. Pourquoi ne pas nous avoir alertés de longue date ? Jamais nous ne les aurions empêchés d’aller fouiller. Il est encore temps, tout n’a pas été creusé ». Une réplique qui n’a pas manqué de faire réagir Zack Moullec, élu d’opposition. « Vous avez vraiment une manière méprisante d’en parler ».

     (source : http://www.saintnazaire-infos.fr/quand-le-dolmen-s-invite-au-conseil-municipal-23-43-1795.html)



    Pour notre part, nous avons décidé de nous adresser madame Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, à monsieur Vincent Berjot, directeur général des patrimoines, et à monsieur Bertrand-Pierre Galey, directeur, adjoint au directeur général des patrimoines, chargé de l’architecture,  par courrier envoyé au  Cabinet du Directeur Général des Patrimoines, 182 rue Saint-Honoré, 75033, Paris Cedex 01.

     

  • Porcé, le docteur et madame Raffegeau

    Dans nos articles sur le château de Port-Cé, il existe une carte postale d'avant 1914 du château portant la mention de son nom d'origine, Les Charmilles, et où l'on peut reconnaître le docteur et madame Raffegeau 

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     carte postale entre 1907 et 1914, coll. L.O.M.

     

    La maison de retraite  " Résidence des Sources ", à Saint-Germain-sur-Moine, conserve dans son hall les portraits du docteur et de son épouse, fondateur de l'établissement.

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    Nous portons aussi à votre connaissance une copie du faire-part de décès du docteur, communiqué par l'un de nos correspondants 

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    Enfin, les archives municipales de Saint-Nazaire conservent la photocopie d'une photographie de 1939, où figure madame veuve Raffegeau, entourée de neveux et cousins, devant le perron du château.

     

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    Cette photographie, dont nous reproduisons ici le scanne de la photocopie déposée aux archives municipales, avait été envoyée à la fin des années 90' par monsieur P. A., petit cousin du docteur, en attache à un courrier d'indignation et d'interrogation sur le devenir du legs Raffegeau. Nous ne savons pas quelle fut la réponse du maire, (si même il y a eu réponse), mais hélas le lègue a été respecté dans la mesure où des établissements scolaires ont été bâtis, sur le domaine, rien n'obligeait dans le testament de ma madame Raffegeau de conserver le château, si ce n'est l'éthique, (chose qui n'existe pas en politique municipale), la donation est rédigée un peu comme celle de la donation du Parc des Sports. La seule chose qui pourrait sauver ce qui reste du château, serait une mobilisation des habitants. Monsieur Joël-Guy Batteux, maire de Saint-Nazaire, n'a pas fait raser dans les années 90 le bâtiment par crainte d'une contestation de masse, mais a dit publiquement " qu'il tomberait tous seul ". Le souci est qu'il risque surtout de tomber sur quelqu'un, de préférence l'un des enfants ou adolescents que le vaisseau de pierre intrigue, fournissant ainsi dans un avenir proche un bon prétexte devant l'opinion de faire passer un bulldozer... On ne peut que blâmer la politique, ou plutôt l'absence de politique patrimoniale du monsieur Batteux, (Saint-Nazaire est ainsi une zone de non-droit pour la DRAC gentiment invitée à ne pas mettre un pied sur la commune), mais que dire dans ce cas du manque de mobilisation des habitants ? Saint-Nazaire souffre d'une attitude de non auto-appropriation par ses habitants de leur cité, heureusement la nouvelle génération des moins de 30ans a aujourd'hui une attitude très différente, même si elle ne sait pas encore s'organiser face à une municipalité qui se garde de communiquer sur ses projets urbanistiques, (cf. " l'affaire de Guindreff ").