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Les armoiries de Saint-Nazaire

On ignore quand exactement la municipalité de Saint-Nazaire a adopté ses armoiries. Le Conseil de fabrique scellait avec un sceau armorié dont nous ignorons la description, car la ville ayant statut de ville franche, et ne possédant pas de maire, avait été dispensée de les faire enregistrer à l'Armorial Général en 1696, et par ce que dans le cadre de la politique visant à abolir tous les signes de la féodalité, l’Assemblée Constituante interdit l’usage des armoiries par le décret du 23 juin 1790, et en raison des décrets des 27 septembre et 6 octobre 1791, et de ceux des 1er août et 14 septembre 1793, il s’en suivit une destruction des armoiries à travers tout le territoire. Seules celles du Prieuré furent enregistrées à l'Armorial Général de 1696. Ce qui est certain, c'est que ses armoiries, typique du goût du 19e siècle, le furent adoptées avant le 1er juillet 1866, car elles figurent en quatrième de couverture (page numérotée 208) de la revue " Le Journal illustré " N°125 de la semaine du 1er au 8 juillet 1866.

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extrait de la revue « Le Journal illustré » N°123, de la semaine du 1er au 8 juillet 1866, coll. de l'auteur.

 

Cette même revue l'employa à nouveau pour illustrer l'en-tête du N°159, de la semaine du 24 février au 3 mars 1867. L'écu reproduit par deux fois est bien celui de Saint-Nazaire, quoique le graveur ait fait erreur en figurant la nef contournée(1).

 

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« Le Journal illustré » N°159, de la semaine du 24 février au 3 mars 1867, coll. de l'auteur.

 

Le choix des éléments s'explique : Une nef voguant sur la mer, allusion à la position de la ville et au port, la clef réfère au surnom de la ville, " la Clef de la Loire ", surnom donné en raison du rôle de Saint-Nazaire qui protégeait l'estuaire, sous l'Ancien Régime l'usage voulait que les navires tirent une salve à blanc pour se signaler quand ils entraient dans l'estuaire, le poste de garde de Saint-Nazaire procédait ensuite à l'autorisation ou à l'interdiction de remonter vers Nantes, capitale du duché, et port d'importance, les pilotes de Saint-Nazaire prenaient la barre pour conduire les navires entre les bancs de sable du fleuve, Saint-Nazaire ouvrait et fermé l'estuaire, la devise, " Aperit et nemo claudit "(" Elle ouvre, et nul ne referme "), reprend en bas latin ce fait. Enfin, l'hermine est présente parce que Saint-Nazaire est ville du duché de Bretagne depuis le moyen-âge. 

 

Les armoiries figurent aussi au-dessus des halles de Méan, construits en 1877 (2), on remarquera que l'écu est accompagné de la devise, (3).

 

 

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Les armoiries de la ville de Saint-Nazaire sur la façade des halles de Penhoët,

photo. L.O.M.

 

Ces armes se blasonnent comme suit :

D'azur à la nef équipée d'argent, navigant sur une mer du même, la voile chargée d'une clef de sable posée en fasce ; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, brochées d'une clef d'or posée en face. L'écu timbré d'une couronne murale, et soutenu par deux rameaux de trois branches de chêne et trois autres d’olivier, tous d'or et ployées vers l'écu, liée sous la pointe par un ruban et retenant un listel chargé de la devise en lettres romaines de sable " Aperit et nemo claudit ".

 

Cette représentation comporte une erreur, en réalité seuls les chef-lieux de département ont droit à une couronne civil à quatre tours (visibles), privilège de Nantes, et non de Saint-Nazaire qui doit se contenter de trois tours (visibles), même si elle est sous-préfecture.

 

Le 9 mai 1881, durant les festivités de l’inauguration du bassin de Penhoët, en présence de Sadi-Carnot pas encore président, mais alors ministre des Travaux publics, on décora la ville et le port de panneaux armoriés aux armes des villes de Nantes et de Saint-Nazaire. Les peintres firent une erreur en peignant le champ de l'écu de gueules, (c'est-à-dire le fond en rouge au lieu de le faire bleu). Cela causa un fort émoi, au point que même le journaliste Louis de Kerjean, qui couvrait l'événement pour le compte de la " Revue de Bretagne et de Vendée ", mentionna l'incident : 

" […] seul reproche qu'on ait pu faire aux organisateurs de cette fête remarquable, a été de s'être tellement attachés à l'exactitude extérieure qu'ils en ont oublié de veiller à leurs propres insignes. Nous ne pensons pas que ce soit par amour de Nantes que tous les cartouches aux armes de Saint-Nazaire aient été peints, ce jour-là, sur fond de gueules comme aux armes de Nantes. La galère de Saint-Nazaire doit être portée sur fond d'azur. "

 

 

En 1891, dans l'opuscule intitulé " Nouvelle église de Saint-Nazaire ", édité pour l'inauguration de l'église paroissiale dans laquelle sont sculptées sur la voûte du chœur les armoiries de la ville, le blasonnement est décrit comme suit : " D'azur à la galère d'argent, la voile chargée d'une clef de sable, chef d'hermine chargé d'une clef d'or. Devise : Aperit et nemo claudit. " (elle ouvre, et nul ne referme).

Cette description est erronée, il manque la mer, le navire est une nef, non une galère, (autrement il aurait eu des rames), et de plus le chef est chargé de cinq mouchetures d'hermine, non d'hermine, ce qui aurait voulu dire que le chef aurait été semé de mouchetures sans nombre. 

 

 

En 1910, en prévision de la visite du président Armand Fallières qui devait avoir lieu le 16 septembre, le maire, Louis Brichaux, s'inquiéta de l'existence de représentations contradictoires des armoiries municipales. Il diligenta une enquête interne pour connaître le blasonnement initial, ainsi que l'origine de son adoption. On ne trouva rien aux Archives municipales, car celles-ci avaient en majorité brûlées durant un incendie criminel du 14 février 1895 qui avait pour but de faire disparaître les malversations de la municipalité Gasnier. On ne trouva rien non plus à la bibliothèque, ni à la Chambre de Commerce qui ne sut expliquer l'origine d'un écu qu'elle employait elle aussi. On s'adressa auprès des archives nationales par l'entremise du Sous-préfet, au cas où elles y auraient été déposées officiellement. Le 9 avril le Sous-préfet écrivit au maire qu'il n'y avait aucune trace d'enregistrement, et le 27 mai, le maire demanda au Conseil le droit de procédé au dépôt auprès de la Chancellerie, " afin d'éviter dans l'avenir toutes divergences et toutes fantaisies " Un document, aujourd'hui aux archives départementales de Loire-Atlantique, fut réalisé en 1910.

 

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Document de 1910, figurant les armoiries de la ville, avec blasonnement erroné, A.D. 44.

L'écu peint sur le document y figure une nef, non une galère, on a oublié le pavillon qui figure par usage héraldique au sommet du mât, le navire est voguant sur une mer d'azur alors qu'elle est normalement d'argent, le chef y est d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, brochées d'une clef d'or posée en face, en fait le dessin reprend les armes des halles avec des erreurs, c'est de l'approximatif et de l'amateurisme typique. 

Le blasonnement, (c'est à dire la phrase qui décrit en termes héraldique l'écu), quant à lui, a dû faire se retourner dans sa tombe Pierre Choque, le héraut d'armes d'Anne de Bretagne dans sa tombe, car il ne correspond pas au dessin, et qui pire, comporte des erreurs héraldiques : " D'azur à la galère d'argent portant une clef de sable sur la voile au chef d'hermine cousu d'une clef en bande. Devise Aperit et nemo claudit " !

Or, le problème est qu'en héraldique, ce qui compte, c'est le blasonnement, c'est à dire la description des armoiries. Un armoriste, (ainsi se nomme celui qui dessine des armoiries), peut dessiner de plusieurs façons un écu en suivant son style personnel ou celui demandé par son client, et en le réalisant toujours juste, mais un blasonnement établi par un héraldiste, (ainsi se nomme le théoricien de l’héraldique), n'a pas de variation possible (sauf sur quelques termes qui ne nous concernent pas ici). C'est donc la phrase qui décrit en termes héraldiques qu'il faut enregistrer durant les délibérations municipales, et non le dessin en lui-même qui n'est que l'interprétation du blasonnement.

 

Les nombreuses erreurs faites dans le document de 1910 ne furent pas relevées, attendu que personne n'était versé dans l'art héraldique à l'Hôtel de ville.

La Chancellerie ne reçut jamais le document. En effet durant le conseil du 28 novembre 1910, on réalisa que faire estampiller le document ne servait à rien : " Messieurs : Vous nous aviez autorisé, le 27 mai 1910, à effectuer, à la Chancellerie, le dépôt d'un modèle officiel, avec légende, des Armes de nôtre Ville. Ce modèle était, d'ailleurs, conforme à celui de la Chambre de Commerce. La Chancellerie nous fait savoir, à la date du 10 septembre dernier, qu'une dépense de 400 francs incomberait à la Ville, si nous persistons à demander l'estampille officielle. Cette estampille n'enlevant pas aux Conseils municipaux successifs le droit de modifier les Armes, nous croyons qu'il est inutile, pour l'obtenir, de sacrifier un crédit de 400 francs. Nous estimons qu'il est tout aussi simple de conserver le modèle et la légende que vous avez adoptés. Nous les déposerons dans nos Archives municipales et en ferons usage, le cas échéant. "

En fait la Chancellerie n'avait pas rôle à enregistrer les armoiries. Son action aurait été de donner un caractère officiel supplémentaire au document. Celui-ci resta aux archives municipales. En fait, l'usage a valeur d'enregistrement, et que l'adoption en séance officielle a valeur juridique. Comme le mentionna le maire en novembre 1910, le Conseil municipal avait et a encore pouvoir de modifier les armoiries, voire d'en adopter de nouvelles. 

Soulignons au passage que les municipalités ne sont pas tenues de posséder des armoiries.

 

 

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Les armes de la ville sur l'Usine Élévatoire, 1911, photo. L.O.M.

 

 

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Les armoiries de la ville sur la couverture de la revue "La semaine nazairienne", entre 1924 et 1925

 

En 1925, Henri Moret publia le premier ouvrage sur l'histoire de Saint-Nazaire. Il y relate la séance du 27 mai 1910, et retranscrit le blasonnement erroné, en y ajoutant une erreur, dans son texte, l'azur y est dit de gueules (4), alors que le dessin d'illustration d'Alexandre Auffray figure cependant le champ d'azur, mais avec un chef d'hermine... Il semble que Moret n'a pas vu le document de 1910, et que son erreur ait pour source une description erronée écrite par René de Kervilers dans l'Almanach nazairien" de 1901 (p.62).

 Au demeurant, contrairement à ce qui est écrit dans l'article de Wikipedia concernant les armoiries de la ville, Henry Moret ne parle pas dans son ouvrage de l'erreur commise à l'occasion l'inauguration de 1881.

 

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Illustration d'Alexandre Auffray pour l'ouvrage d'Henri Moret, 1925.

 

Durant l'empochage de Saint-Nazaire, la Chambre de commerce fut contrainte d'éditer des timbres afin de palier à pénurie de timbres postaux, sur autorisation du préfet du 30 mars 1945, le graveur s'inspira de la description des armes de la ville en figurant une galère, équipée de ses rames, et à la voile chargée d'une clef, voguant (5).

 

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Timbres émis le 30 mars 1945 par la Chambre de commerce de Saint-Nazaire

durant la poche de Saint-Nazaire, coll. de l'auteur.

 

Il fallut attendre l'année 1952 pour que les armoiries de la ville soient enfin enregistrées avec plus d'exactitude par le Conseil.

 

La Ville de Saint-Nazaire ayant été faite chevalier de La Légion d'Honneur, et s'étant vue l'attribution de la Croix de guerre avec palmes 28 février 1949, par le président Vincent Auriol, on décida de faire figurer ces décorations sur les armoiries municipales. On s'adressa enfin à un véritable héraldiste afin de remédier à l'imbroglio qui perdurait depuis quarante ans, Rober Louis, qui rendit la description suivante :

" D'azur à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe, la voile chargée d'une clef de sable posée de fasce ; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable et d'une clef d'or brochant en fasce sur les mouchetures, le panneton à senestre vers la pointe et découpé en croix. L'écu timbré d'une couronne murale de trois tours d'or, et soutenu par deux palmes d'or ployées vers l'écu, et retenant un listel parcheminé chargé de la devise en lettres romaines de sable " Aperit et nemo claudit ", les décorations de la Légion d'Honneur à dextre et de la croix de guerre 1939-45 avec palme à senestre, au naturel, appendues à la pointe de l'écu, les rubans brochant sur les palmes, et passant sous le listel. "

 Le texte du blasonnement est lourd, il n'est pas nécessaire de mentionner que la nef est équipée et habillée d'argent, attendu qu'elle l'est du même métal que sa coque, c'est donc implicite et superflu ; il comporte aussi une erreur : la couronne n'est pas pas à trois tours, elle est de quatre dont trois sont visible quand on la regarde de face. En fait il est implicite qu'une couronne murale pour une ville non chef lieu de département soit ainsi, dont on ne précise jamais le nombre de tours.

 

Le Conseil adopta officiellement ces armoiries durant la séance du 13 décembre 1952. Petite anecdote, Fernand Guériff, qui n'avait pas de formation héraldique, et qui ne connaissait de celle-ci que le blasonnement erroné publié par Henry Moret, quand il demanda alors au maire d'alors, monsieur Blancho, des explication quant aux choix des émaux des armoiries municipales, affirmant avec indignation que le champ devait être de gueules. Monsieur Blancho envoya poliment monsieur Guériff se renseigner auprès de monsieur Louis. L'entrevue fut, de l'aveu même de Guérif, courte, et le récit qu'il en fit en 1990 est tronqué, n'ayant retenu qu'une bride. En réalité Robert Louis expliqua calmement et brièvement que les armoiries de Saint-Nazaire étaient avec un champ d'azur, mais les termes héraldiques noyèrent Fernand Guériff qui ne voulait pas admettre que ses sources étaient inexactes. L'affaire aurait pu en rester là, Guériff a, dans son Histoire de Saint-Nazaire publiée en 1960, fait état en partie des mésaventure héraldique de la ville, et conclu que les armes en avait toujours été avec un champ d'azur, mais, l'âge ayant fait son oeuvre, en 1990, quatre années avant son décès, Guériff publia un mémoire de 35 pages, par les soins de l'Association Préhistorique et Historique de la Région Nazairienne, dans lequel il remis en cause les émaux des armoiries municipales, et parti dans un délire pseudo-ésotérique à propos de leur composition. Ce mémoire n'est hélas pas représentatif de l'oeuvre de Guériff, et se doit de rester non republié.

 

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Armoiries de la Ville de Saint-Nazaire dessinée en 1959 par Annick Baudry-Souriau (5)

et publiées dans " Histoire de Saint-Nazaire " de Fernand Guériff, (tome I, 1960).

 

 

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Peinture de R. Geffray, 1971, illustration pour le magasine municipal " Activités nazairiennes "

 

 

 

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La nef de Saint-Nazaire figure encore sur plusieurs bâtiments, comme à Saint-Marc, sur le théâtre Jean Bart, ou encore de façon inspirée sur la grille du théâtre Icare, anciens bains municipaux, dans le centre-ville. Un particulier, dans l'ouest de la ville, fit réaliser dans les années 1960, un balcon en fer forgé pour sa maison, avec l'écu municipal.

Il existe aussi une tapisserie réalisée après 1952 par les ateliers d'Aubusson sur carton de Jean Picart le Doux, décorant le bureau du maire.

 

Façade du théâtre Jean Bart de Saint-Marc, photo L.P.

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 Grilles du théâtre Icare, photo L.O.M.

 

 

La municipalité Batteux préfère utiliser un logo (très 90') en deux teintes de bleu, figurant un " SN " sur un drapeau flottant brochant un autre.

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Logo municipalité Batteux

 

 

 

 

A la demande du CREDIB, dont Jakez Lhéritier, Romuald Renaud a créé un drapeau, reprenant la tradition et les usages du Duché de Bretagne, et en y incorporant au premier quartier, une partie des armes municipales, en supprimant le chef, et en changeant la clef de sable de la voile, pour la clef d'or du chef, plus visible sur un drapeau.

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Drapeau de Saint-Nazaire, création de monsieur Jakez Lhéritier.

 

 

Rappelons que Saint-Nazaire possède son propre pavillon de marine, très employé jusqu'à la seconde-guerre-mondiale, mais hélas depuis tombé dans l'oublie, qui figurait un sautoir de sable cantonné de autre moucheture d'hermine, (à ne pas confondre avec celui de la Société des Sports Nautiques de Nantes qui avait le sautoir de gueules (rouge)).

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(1) C'est-à-dire dans le sens contraire de la figuration normal en héraldique.

(2) Elles étaient à l'origine dans le centre-ville, rue du Bois-Savary, on les déplaça suite à la construction de plus grandes, en béton, avec une salle des fêtes à l'étage, en 1937.

(3) C'est la première mention qui nous en est pour l'heure connue. Les latinistes, dont Henti Moret, soulignent une faute, elle devrait être : " Aperist et neque claudit ", ou " Aperist et nec quisquam claudit ".

(4) Fernand Gueriff, dans son livre sur l'histoire de Saint-Nazaire en 1960, reprend la citation d'Henri Moret, il n'avait donc pas consulté les archives départementales.

(5) Monsieur Daniel Sicard, directeur de l'Ecomusée, dans son ouvrage " La Poche de Saint-Nazaire ", Editions Siloe, 2005, n'a malheureusement pas saisi les raisons du choix de cette galère, qu'il qualifie de " drakkar ".

(6) Madame Annick Souriau, (Toulouse 1907 – Nantes 1975), parente de l'archiviste nantais Émile Gabory, elle fit des études à l’école des Beaux-arts, elle entra en 1928 à la Société archéologique et historique de Nantes, dont elle fut rapidement secrétaire adjointe puis secrétaire générale, après la Libération elle devient membre de la commission urbaine d'héraldique départementale, (les fonctions de cette commission étaient purement consultatives comme l'est actuellement celle qui siège à Paris), dont elle fut littéralement l'âme. Mariée en 1939 à Gustave-Paul Baudry, elle eut une fille, qui légat les archives manuscrites de sa mère à la Société archéologique et historique de Nantes, (Fonds A. Baudry-Souriau (157 J 41-81)).

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