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Loyen de Puigaudeau

  • Notes sur la famille Loyen de Puigaudeau

    Loyen de Puigaudeau :

    Olim Loyen ; devenue Loyen du Puisgaudeau à la veille de la Révolution.

    Famille bourgeoise originaire de Couëron.

    Amoiries : Les Loyen n'ont jamais possédé d'armoiries, mais le peintre Ferdinand Loyen du Puygaudeau s'était imaginé des armoiries figurant un squelette assis dans une barque, flottant sur une mer d'où émerge un mont semé de lys, (émaux inconnus ; description d'après un dessin que sa fille Odette montra à sa biographe Monique Vérité). 

     

    I° Emile-Ferdinand Loyen de Puigaudeau, né en 1839, époux de Clotilde-Ferdinande-Louise-Radegonde van Bredenbec de Chateaubriant (soeur du père de l'écrivain), d'où :

    1° Ferdinand-Auguste-Marie, qui suit ;

    2° Louis Auguste Gaspard (1865-1865) ;

    3° André-Emmanuel-Marie, née en 1867 ;

    4° Emilie-Laurence-Louise, née en 1871.

    II° Ferdinand-Auguste-Marie Loyen du Puigaudeau, (Nantes 4 avril 1864 – Le Croisic 15 septembre 1930), artiste peintre, membre de l'école de Pont-Aven à partir de 1886, époux de Blanche-Henriette-Idalie van den Broucke, (1874-1948), peintre, fille de Henri-Auguste Vandenbroucke puis van den Broucke, (Dunkerque  9 avril 1845 - Saint-Nazaire 30 janvier 1898), architecte, et de Juliette-Idalie-Marie Palant ; après un procès contre Juliette qui se soldat en 1903 à leur défaveur, la saisie de leur bien à la demande d'un cousin à qui ils avaient emprunté une forte somme jamais rendue, et la brouille avec une tante châtelaine dont ils espéraient l'héritage, le couple s'établit définitivement en 1907 au Croisic au manoir de Kervaudu (que lui louait monsieur Le Breton des Fontenelles) : d’où :

    III° Odette-Yvanne-Marie-Gabrielle Loyen du Puigaudeau, (Saint-Nazaire 20 juillet 1894 – Rabat 20 juillet 1991), fut l’une des premières femmes à s’embarquer sur des thoniers entre 1929 et 1931. Éconduite par le commandant Charcot qui refusait d'embarquer une femme dans une expédition au Groenland, elle découvre par la suite d’autres grands espaces avec le désert du Sahara. Son travail ethnographique est un hommage aux peuples du désert. Elle a décrit d’une façon remarquable la vie dans les îles bretonnes de l’entre-deux-guerres comme dans son livre Grandeur des îles. Fondatrice en août 1940 à Paris du Service féminin français. Embarqué dans le projet de la revue La Gerbe, fondée par son cousin germain l'écrivain Alphonse de Chateaubriant, elle s'éloigna rapidement de celui-ci en raison du pangermanisme dont il faisait preuve. Elle s'établit à Rabat en 1961, où elle réalisa pour la radio des émissions culturelles de 1961 à 1962, devint documentaliste au ministère de l'Information en 1963, et chef du bureau de préhistoire au Musée des antiquités de Rabat de 1970 à 1977. Elle eut pour compagne l'artiste peintre Marion Sénones, (1886-1977), qui partagea sa vie de 1932 jusqu'à son décès à Rabat en octobre 1977.